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dimanche 30 septembre 2007

A la recherche du tourteau perdu - tout ça pour un millefeuille ! Mais tourteau, concombre pamplemousse dans son croustillant aux deux sésames




Comme d'habitude, je suis à la bourre pour un jeu ; cette fois il s'agit du jeu "Le sucré devient salé et vice-versa édition 3", cet été organisé par Cuisine Plurielle autour du mille-feuilles. En plus là, j'ai peu d'excuses : contrairement à la semaine légumes, où la fenêtre de tir est étroite, là j'avais plusieurs semaines devant moi(j'ai découvert le jeu mi-août) et en plus l'idée me trotte dans la tête depuis que je l'ai vu. Oui mais voilà, j'ai toujours plus urgent (la semaine de la girolle... de la figue... de l'artichaut... du potimarron) et je me dis toujours que j'aurai le temps plus tard. Et quand la date limite arrive, et bien il me manque l'ingrédient principal !!!

Hier ça n'a pas raté, impossible de trouver du tourteau cuit (je suis une âme sensible, pas question de le mettre à bouillir vivant chez moi) chez mon poissonnier. Du coup ce matin, je suis partie tôt au marché d'Aligre, près de Gare de Lyon. Un marché très sympa, avec des prix que je trouve tout doux pour les fruits et légumes : pommes et poires à 1 euro le kilo, poivrons à 1,50, tomates de pleine terre de Marmande à 4 euros, de même que les cèpes, bananes camerounaises à 88 centimes d'euro... Il y a pire, non ? En tout cas, j'ai trouvé mon tourteau, et c'est donc parti pour un mille-feuilles aux deux sésames de tourteau, concombre et pamplemousse.


Pour un mille-feuilles à déguster à deux :

- un gros tourteau femelle,
- un demi-concombre,
- un pamplemousse rose,
- 4 cuillérées à soupe de fromage blanc peu humide,
- 100g de farine de riz + T80 mélangées,
- 2 blancs d'oeufs,
- 50g de beurre ou de margarine végétale non hydrogénée fondu(e),
- 5 cuillérées à café de mélange de sésame noir, sésame blond et gomasio,
- 1 cuillérée à soupe de vinaigre de riz,
- sel et poivre, sucre.

Commençons par préparer des tuiles aux deux sésames. Préchauffez votre four thermostat 200°C. Dans un bol, mélangez les blancs d'oeufs et la farine intimement, avant de rajouter le beurre (ou la margarine végétale)fondu(e) . Mélangez bien, assaisonnez avec le gomasio à votre goût, puis ajoutez sésame blond et sésame noir. Sur une plaque (j'ai ajouté du papier cuisson par sécurité mais c'était superflu), faites avec la pâte des tas de forme rectangulaire assez grands. Cuisez vos tuiles au sésame environ 10 minutes en surveillant. Lorsque la cuisson est finie elles glissent toutes seules sur la plaque. Laissez-les refroidir.


Ce qui aurait été top, c'est d'utiliser des moules, en forme de coeur par exemple... Mais je n'en avais pas d'assez grand et je ne voulais pas m'embarquer dans des mini-mille-feuilles à la taille de mes moules à sablés.

Ensuite, le pamplemousse. Pelez le fruit à vif et séparer la chair de la peau au couteau. Toutes les peaux blanches doivent être soigneusement éliminées. Le jus n'est pas conservé pour la recette. Placez la pulpe du pamplemousse dans un papier absorbant. Réservez.

Puis c'est le tour du concombre. Epluchez le demi-concombre, coupez-le en 4 puis au robot un tranches très fines, pour obtenir des mini-éventails. Mettez à dégorger dans une passoire avec du sel, un peu de sucre. Réservez.

Prenez deux bols. Dans le premier, mettez le concombre rincé et bien essoré, deux cuillérées à soupe de fromage blanc, le vinaigre de riz. Salez et poivrez. Dans le second, mettez la pulpe de pamplemousse, deux cuillérées à soupe de fromage blanc, salez et poivrez. Ouvrez et décortiquez le crabe. Dans le premier bol vous ajouterez la chair des pattes du crabe, et le blanc trouvé dans la carapace, dans le second, s'il est abondant et bien frais, le corail. Moi j'ai vraiment pas eu de bol, bien que ce soit encore la saison le crabe n'était pas bien garni et j'ai dû renoncer au corail... Mélangez bien le contenu de chaque bol.

Vous pouvez alors procéder au montage, en alternant tuiles au sésame et les deux préparations.


A l'origine, cette recette est une salade, avec le crabe (chair blanche et corail), le pamplemousse et le concombre, dans une vinaigrette d'huile de sésame et de vinaigre de riz, relevée de tabasco, sans fromage blanc. Je la fais de temps en temps pour des repas de fête (voir la photo qui date du mois d'août). Elle est excellente, et plus légère que ce mille-feuilles ! Je pense que ma recette de tuile peut être améliorée, je l'ai trouvée très grasse et donc un peu lourde. Au départ je voulais incorporer un peu de chantilly dans les deux préparations, pour qu'elles soient plus aériennes et fermes, mais j'y ai renoncé devant le gras des tuiles.


Bref, il y a du boulot pour améliorer ce mille-feuilles et je vais retourner sagement à ma recette de salade à l'avenir ! Mais bon, l'idée est là...

samedi 29 septembre 2007

Tatin aux fruits d'automne




Qu'est-ce qu'on peut faire quand on a sous la main un paquet de feuilles de filo entamées (ben oui, je ne les fais pas à la main, contrairement à Grand Chef - voir son post du 24 septembre), et pas mal de fruits d'automne - figues, pommes de reinettes, prunes, noix... Une tatin d'automne, pardi !


Pour 6 à 8 personnes :
- au moins 4 feuilles de filo,
- une poignée de raisins secs,
- une poignée de cerneaux de noix,
- 4 figues bien mûres,
- 4 pommes de reinettes,
- du miel,
- du thé Earl Grey,
- de l'armagnac,
- 50g de margarine végétale non hydrogénée.


La veille, faites infuser un thé Earl Grey bien fort. Ajoutez environ trois cuillères à soupe d'Armagnac (encore un bon produit de Midi-Pyrénées, oh oui !) et laissez-y gonfler les raisins secs. Vous pouvez également y ajouter des pruneaux d'Agen (un délice d'Aquitaine cette fois), des figues sèches... Laissez vos fruits secs mariner toute la nuit.

Le lendemain, épluchez et coupez en tranches grossières vos pommes, coupez en quatre les figues (et les autres fruits d'automne que vous avez sous la main). Versez-les dans un plat à tatin (soit un plat à haut bord). Je n'ai pas de chance, celui que m'a donné ma grand-mère ne va pas sur la plaque à induction de l'appartement... J'ai donc dû faire la suite au four (groumpf) mais si vous pouvez sur le feu c'est mieux.

Préchauffez le four thermostat 6.

Ajoutez à vos fruits la margarine végétale et deux cuillérées à soupe de miel. Chauffez à température moyenne pour faire cuire les fruits, en mélangeant régulièrement pendant environ 15 minutes. Rajoutez ensuite les fruits secs marinés, ainsi que des noix, et la marinade, mélangez bien. Les fruits doivent être enduits d'un jus parfumé et caramélisés. Placez sur les fruits vos quatre feuilles de filo, rentrez bien les bords des feuilles à l"intérieur du plat, et pressez le fond ainsi constitué sur les fruits pour qu'il s'imprègne du jus caramélisé. Placez le plat à tatin dans le four et laissez cuire 15 à 20 minutes, jusqu'à ce que la pâte filo soit dorée.

Sortez du four et laissez tiédir. Retournez sur un plat de service au moment de déguster.

mardi 25 septembre 2007

Gratin de potimarron au caillé de brebis frais




Bon, cette semaine, c'est décidé, je ne m'y prends pas au dernier moment pour le défi de Lavande de Ligne et Papilles ! D'autant que nous traitons du potimarron, cucurbitacée qui s'invite souvent à la table de Titi et Céline-Marine, grâce aux supermarchés bio qui nous les fournissent régulièrement et pas qu'en automne. En soupe, en crème, en soufflé, en raviolis, en gnocchis et même en gâteau sucré, en mousse, en biscuit chaud, en cheesecake ou en flan exotique, le potimarron est au mieux de sa forme chez les blogueuses... J'ai hésité à franchement le décoiffer en le proposant en crème glacée, mais la température qui a de nouveau chuté a calmé mes ardeurs ébouriffantes et le voici en gratin, courtesy of Alain Ducasse by Fiche cuisine Elle. Bon, à l'origine c'est du potiron (mais c'est très bien aussi avec du potiMARron) et du caillé (un genre de faisselle) de chèvre frais, mais j'ai trouvé que brebis aux Nouveaux Robinsons, mon supermarché bio qui a trop la classe.

Info : comme ça a l'air d'en avoir intrigué plus d'une... le caillé de brebis c'est tout simplement du lait de brebis auquel on a ajouté de la présure ; ça donne un genre de faisselle point de vue consistance... et le goût de brebis est carrément puissant ! J'en ai trouvé dans mon magasin bio, et ça a l'air d'être une spécialité basque. La marque Petit Basque en fait. Pour le coup, j'aurais dû mettre ça en "bons produits de Midi-Pyrénées" ! Sur ce site, vous trouverez comment en faire, à la maison, mais en version sucrée. A Rochefort, le restaurant "La Corderie Royale" (un gastronomique pour de grandes occasions !) en sert en dessert, parfumé à la fleur d'oranger, sous le nom de "jonchée".
Pour 4 à 6 personnes :

- un potimarron de taille moyenne,
- 2 gousses d'ail,
- 1 branche de thym (du surgelé ça le fait ausssi),
- 1 pot de caillé de brebis frais (environ 200g),
- 6 feuilles de sauge,
- de la chapelure fine,
- quelques noisettes de beurre ou de margarine végétale non hydrogénée,
- sel et poivre.

Coupez en gros cubes le potimarron, évidez-le de ses gros pépins s'il y en a. Faites-les cuire à la cocotte-minute durant 15 minutes avec le thym. Si vous avez du temps devant vous, vous pouvez cuire au four dans du papier d'alu, avec le thym et de l'huile d'olive en plus... mais le tarif c'est une heure et demie thermostat 5.

Quand le potimarron est cuit, écrasez-le dans un plat à la fourchette, puis détendez la purée grossière ainsi obtenue avec le caillé de brebis. Ajoutez les feuilles de sauge ciselée, salez et poivrez. Mettea dans un plat à gratin, saupoudrez de chapelure, parsemez de petits morceaux de beurre, et enfournez sous votre gril pour quelques minutes.

Un bon accompagnement d'automne avec, par exemple, un reste de volaille ou des tranches de jambon de pays !



dimanche 23 septembre 2007

Mi-cake mi terrine, aux artichauts et poivrons !



Ce mi-cake mi-terrine je l'ai en projet depuis que l'artichaut a été choisi chez Lavande de Ligne et Papilles pour la semaine qui s'achève... Mais je ne l'ai fait qu'hier car jusqu'à présent je n'avais pas eu le temps de passer chez Picard acheter un paquet de fonds d'artichauts surgelés !!! A ce propos, une digression : j'étais persuadée qu'ils venaient de Bretagne, et non, ils sont cultivés en Egypte. Du coup, j'ai hésité longuement avec des coeurs d'artichauts venant bien, eux, de la zone légumière de plein champ de la région de Paimpol... mais bon finalement tant pis j'ai quand même pris les premiers.

C'est un mi-cake mi-terrine parce que je voulais une consistance solide mais avec beaucoup d'humidité. J'ai bien obtenu ce résultat et il est vraiment délicieux ! Lors d'un pot de départ de plusieurs collègues, l'une d'elle avait fait des mini-cakes poivron - artichaut, et cette alliance est vraiment très réussie. Le seigle ajoute une petite touche rustique agréable. La prochaine fois je me demande si je ne vais pas ajouter quelques olives noires pour une couleur et une touche savoureuse supplémentaire... Mais ce qui est sûr c'est que je vais le refaire ! Le résultat doit être intéressant aussi, mais plus gras, avec des poivrons et des artichauts à l'huile. A vous de voir !

Pour 6 à 10 personnes :

- 6 fonds d'artichauts de taille moyenne (boîte ou surgelés),
- 2 poivrons, de préférence un rouge et un jaune pour la couleur (et pas de vert),
- 75g de farine de seigle,
- 75g de farine de froment T80,
- une cuillérée à café de levure chimique,
- 3 oeufs,
- 3 cuillérées à soupe de fromage blanc 0%,
- 2 cuillérées à soupe d'huile d'olive fruitée (à zapper si vous utilisez des légumes à l'huile),
- 5 cl de lait végétal ou d'eau,
- une pincée de muscade râpée,
- sel et poivre.

Préparez les légumes : si vous utilisez des fonds d'artichauts et des poivrons grillés surgelés, faites-les décongeler et cuire comme indiqué. Si vos poivrons sont crus, faites-les griller dans le four et épluchez-les comme indiqué dans cette recette. Laissez refroidir de côté.

Préchauffez votre four thermostat 200°C.

Préparez la pâte : dans un cul de poule, cassez les trois oeufs et battez-les (vous pouvez le faire au batteur électrique pour plus de mousseux mais à la force du poignet c'est bien aussi). Ajoutez l'huile, les farines et la levure, le fromage blanc, l'assaisonnement, et mouillez avec un peu de lait végétal ou d'eau pour détendre la préparation qui est un peu trop consistante. Je n'ai pas voulu ouvrie un pack rien que pour une aussi petite quantité et l'eau ça va parfaitement.

Coupez les poivrons en fines lanières courtes et les fonds d'artichauts en 5 à 6 morceaux chacun. Mélangez bien avec la pâte.

Chemisez un moule rectangulaire à cake de papier cuisson. Versez-y la pâte, et mettez au four pour 50 bonnes minutes. Laissez refroidir avant de déguster, soit en entrée, soit en plat principal avec une salade. En mini-portions ce sera parfait pour un apéritif, et la cuisson sera beaucoup plus courte.

samedi 22 septembre 2007

Cléa est à Paris pour des dédicaces ! Lasagnes au quinoa



Cléa est depuis hier à Paris pour dédicacer son livre sur LE quinoa, et j'ai donc eu le plaisir de faire sa rencontre . Comme je suis une quiche, j'ai emporté mon appareil-photo et je ne m'en suis pas servi ! Mais ce n'est pas le cas de Déborah de la Librairie Gourmande, d'Elodie-Joy alias Miss Cooklicot, ou d'autres blogueuses dont j'espère bien qu'elles feront des reportages, elles.

Il se trouve que j'ai fait récemment de fausses lasagnes au quinoa, que voici. Il n'y a pas de recettes identiques dans le livre de Cléa, voici donc une variante à ajouter !


Tout est parti de mon livre sur les papillottes, où se trouvait une recette de courgettes en chèvre, et de ma rencontre avec une mandoline. Cela faisait longtemps que je cherchais une mandoline, souvent utilisée dans les recettes de Laurence Salomon, mais j'en trouvais toujours des très encombrantes et sophistiquées. Finalement, j'ai trouvé mon bonheur chez Kioko, sous la forme d'une petite mandoline de la taille d'une râpe, en plastique, pour quelques euros. Ma première application a donc été une papillotte de courgettes au chèvre, ce qui donnait ça. Eric d'A boire et à manger a fait bien mieux avec ses courgettes jaunes au pesto de coriandre, fromage de chèvre et huile d'argan (mais où trouve-t-il ces courgettes jaunes ? Suis jalouse moi).

Emincées ainsi en rubans, les courgettes sont géniales ! Avec une cuisson rapide elles gardent leur croquant, et sont toutes souples. Et puis je me suis dis : dommage que ça ne soit pas un plat complet. Et j'ai eu l'idée de préparer ces courgettes en lasagnes, avec fausse viande mais vraies protéines, et une béchamel... parfumée au chèvre pour rester dans le ton de la recette initiale. Mais avec une sauce tomate et une béchamel "classique" l'illusion doit être au rendez-vous !

Pour 4 à 6 personnes :

- 2 courgettes de taille moyenne,
- une buchette de chèvre,
- 8 à 10 cuillérées à soupe de graines de quinoa (rouge et blanc pour un effet visuel sympathique),
- 2 blocs de tofu fumé de 100g (ou au basilic),
- une cuillérée à soupe de maïzena,
- 1/2 de litre de lait végétal,
- 2 cuillérées à soupe de crème de soja,
- levure maltée,
- sel et poivre.

Lavez et séchez les courgettes. Découpez-les à la mandoline sans les éplucher et réservez.

Rincez le quinoa (maintenant grâce à Cléa je sais pourquoi !) et faites-le cuire dans deux fois son volume d'eau, pendant dix minutes à feu doux. Laissez ensuite gonfler hors du feu pendant cinq minutes, préconise Cléa. Le quinoa est cuit quand on voit son germe blanc. Emiettez le tofu parfumé de votre choix et mélangez avec le quinoa. Pour une version tomatée, je vous renvoie à ma bolognaise végétarienne.

Préparez la béchamel : mettez à chauffer le lait végétal, avec la crème. Délayez dans une cuillère à soupe d'eau la maïzena. Quand le mélange lait - crème frémit, ajoutez la maïzena délayée. La sauce s'épaissit tout de suite. Salez et poivrez, et hors du feu ajoutez le chèvre coupé en petits morceaux (sans la croûte) et faites fondre. Pur un goût classique, pas de chèvre, et de la muscade râpée bien sûr. Dans une recette de gratin Cléa vous propose une béchamel à l'huile d'olive.

C'est l'heure du montage : deux couches épaisses de rubans de lasagne, une couche de quinoa au tofu, une bonne rasade de béchamel au chèvre, et on continue jusqu'à épuisement des ingrédients. On termine par la béchamel, et on ajoute de la levure maltée pour le gratin. C'est vrai que l'illusion du fromage y est !

Et hop, au four pour 15 minutes, thermostat 7. Bon appétit !

mardi 18 septembre 2007

Mousse aux foies de volailles, signée Troigros



Cette recette gourmande de mousse de foies de volailles, hautement recommandable en tartinade, est tirée d'une fiche cuisine de Elle, signée Michel Troigros. Elle est facile et pour qui aime les foies de volailles, vraiment délectable. Comme quoi certains chefs n'hésitent pas à confier leurs véritables succès...

Pour 4 personnes :

- 10 beaux foies de volaille,
- 1 gousse d'ail pelée,
- 1 petit oignon pelé,
- 1 branche de céleri,
- 1 cuillérée à café de câpres,
- 1 cuillérée à soupe d'huile d'olive,
- 10cl de vin blanc,
- 5 cl de vinaigre de vin,
- 10 cl de jus de viande (je n'en avais pas et me suis contentée d'un peu de bouillon dégraissé),
- sel, poivre.

Hachez finement l'ail, l'oignon et le céleri. Dans une poêle, chauffez l'huile, et mettez-y à revenir ail, oignon et céleri. Puis faites sauter rapidement les foies, avant de les déglacer au vin blanc et au vinaigre. Laissez ensuite mijoter 10 minutes.

Passez le contenu de la poêle au robot, avec les câpres, le jus de viande, du sel et du poivre. Ne mixez pas trop pour garder une consistance un peu rustique. Réservez au frais. Sortez quelques minutes avant dégustation sur du bon pain croustillant.

La mousse de foies ainsi réalisée se conserve facilement deux ou trois jours au frigo sans problèmes.

vendredi 14 septembre 2007

Bon baisers de Russie (3) : bortsch express (+ taguée par Lavande, bis !!!)



En ce moment, je redécouvre un peu la Russie, peut-être parce que sur les conseils de mon Titi j'ai commencé à lire Bielyi. J'ai ressorti mon livre de cuisine, mon dictionnaire dort sur le canapé parce que j'ai cherché des mots de vocabulaire récemment, et il va falloir que je me bouge si je veux m'inscrire à un cours pour reprendre l'apprentissage de la langue... En tout cas, puisque c'est la semaine de la betterave qui s'achève chez Lavande de Ligne et Papilles, je crois qu'un bortsch s'imposait !!!


J'en ai dégusté un une fois en Russie. C'était lors de mon deuxième séjour linguistique. Entre une semaine à Saint-Petersbourg, et une semaine à Kiev, dans des familles d'accueil, nous devions passer une journée à Moscou, entre deux trains (je recommande le train de nuit entre Moscou et Kiev : des assiettes froides avec du "champanskoié", du thé brûlant du samovar dans des verres et des cache-verres en étain... et deux réveils nocturnes par des douaniers biélorusses moyennement accortes). Après une promenade dans la ville (en chantant à tue-tête "Nathalie" sur la Place Rouge, comme il se doit), nous nous étions régalés chez une amie de notre prof de russe, de pelmenis sibériens (je vous renvoie sur ceux superbes d'Angelika) et de bortsch.


Le bortsch se trouve en Russie, mais aussi en Ukraine, en Pologne, en Roumanie... Chaque pays a sa variante. La betterave fait nécessairement partie des recettes russes et ukrainiennes, mais je crois que ce n'est pas le cas de la Pologne. Parfois on y trouve de la tomate... Pas de recette de bortsch dans mon petit livre moche mais si riche en bonnes recettes quand même ; plutôt que de faire la recette du "Ginette Matthiot", très riche, j'ai adapté / simplifié une recette du site "Russie.net", un site franco-russe. J'espère que les puristes me pardonneront ! Angelika donne ici les recettes de trois soupes typiquement russes, le chi (soupe au chou), l'okrochka (soupe froide) et le bortsch.

J'y ai découvert des adresses, notamment d'un restaurant qui fait épicerie où je devrais pouvoir trouver une kacha (graines de sarrasin grillées) digne de ce nom... Le plus drôle, c'est que les pages "Gastronomie" font référence à mon fameux petit livre moche, toujours en vente donc !!! C'est le dernier, "Savoir préparer la cuisine russe". Drôle, non ? Dans leur boutique en ligne, je sens que je vais craquer pour l'appareil à faire des pelmenis... et j'ai une bouffée de nostalgie devant les châles russes, les affiches de propagande de l'ère soviétique si graphiques et réussies, les objets en "Xhaxhlama" (du nom du village où se fabriquent ces objets du quotidien en bois pein en noir, rouge et doré de motifs souvent floraux stylisés).




Bon, assez bavardé, la recette !

Pour 6 à 8 personnes :
- un litre et demi d'eau,
- 4 betteraves crues,
- un petit chou blanc,
- une petite pomme de terre,
- un oignon,
- un demi-poireau,
- une gousse d'ail,
- un bouquet garni avec feuille de laurier,
- deux cuillères à soupe de crème fraîche,
- un cube de bouillon de boeuf.
Bon, idéalement, c'est un os à moëlle et de la macreuse, mais ici c'est une version "maigre", sans viande. Et express !

Lavez, épluchez et coupez en petits morceaux tous les légumes. Placez-les dans une cocotte et dans l'eau, avec le bouquet garni et la gousse d'ail. Fermez la cocotte et faire cuire pendant 30 minutes. Avant de servir, mixez bien la soupe avec tous les légumes. J'ajoute à ce stade la crème fraîche, que je mixe avec la soupe. J'aime bien servir avec de la ciboulette pour le contraste. Bien sûr ça ne vaut pas le vrai... Mais c'est une bonne soupe malgré tout !



J'en profite pour répondre au défi de Lavande, puisque la recette du bortch express lui est dédiée. Questionnaire plutôt rigolo et inhabituel !!!

Attrapez le livre le plus proche, allez à la page 18 et écrivez la quatrième ligne
Je passe mon tour : le plus proche est mon dictionnaire russe-français, dénommé Gak - Triomphe (les connaisseurs apprécieront) et donc tout est essentiellement en cyrillique...

Quelle est la dernière chose que vous ayez regardée à la télévision?
Des épisodes de la série "The Office", un truc assez drôle fait par la BBC sur la vie de bureau. Mais ça ne vaut pas la série à sketchs "Little Britain".

En dehors du bruit de l’ordinateur, qu’entendez-vous?
Le bruit de mon ordinateur asthmatique à moi (je squatte celui de mon Titi mais le mien est allumé pour autre chose...) et les miaulements de Nougat qui réclame sa pitance vespérale. Plus moi qui lui hurle de la boucler.
Quand vous êtes sortie la dernière fois, qu’avez-vous fait?
C'était ce matin et je suis allée au bureau... Palpitant, n'est-ce pas ?

Que portez-vous ?
Une robe blanche un peu "Belle des champs", un collant "effet bronzé" et des tropéziennes en cuir naturel. Le collant et les tropéziennes c'est un style. Il faut bien tirer le collant entre les doigts de pieds. Et je porte aussi des pansements car j'ai tendance à me griffer au sang avec les ongles des doigts de pied, dans les chaussures.

Quand avez-vous ri pour la dernière fois?
Tout à l'heure en réunion au bureau mais bon si on connaît pas les gens les private joke ça fait pas rire...
Qu’y a-t-il sur les murs de la pièce où vous êtes ?
Deux photographies de Naomi Watts tirées du film Mulholland Drive, et c'est tout. Dans le bureau c'est Titi qui assure la déco.

Avez-vous vu quelque chose d’étrange aujourd’hui ?
Pfff, on en voit de toutes les couleurs dans le métro. Les gens qui parlent tout seuls me font halluciner.

Quel est le dernier film que vous avez vu?
Sicko, de Michael Moore, dimanche dernier. J'ai trouvé que c'était son meilleur depuis Bowling for Colombine. Une grande claque, tous ces témoignages sur le système de santé américain. On peut trouver qu'il enjolive carrément les systèmes britannique et français, mais il faut bien comprendre qu'il nous regarde avec des yeux d'Américain, et pour un Américain, ne pas être plombé de dettes liées aux études à la quarantaine, et ne pas avoir besoin de demander l'autorisation de faire des soins indispensables à une assurance, c'est quelque chose. Qu'un homme, normalement couvert par une assurance-maladie, meure d'un cancer parce que la dite assurance a refusé tous les traitements, en prétendant qu'une greffe de moëlle osseuse est un traitement expérimental, alors que depuis mes 18 ans, soit depuis 16 ans, je suis inscrite au registre des donneurs français, ça me met en rage.

Si vous deveniez multimillionnaire dans la nuit, quelle est la première chose que vous achèteriez ?
Une île aux Maldives rien que pour moi, et une oeuvre de Rothko.

Dites nous quelque chose de vous que nous ne savons pas encore ?
J'ai un tatouage en bas du dos depuis 2001. Une raie manta style polynésien. Même pas mal (en vrai !).
Aimez-vous danser ?
Plutôt oui. Mais il faut me traîner pour y aller. Mais une fois partie je suis partie.

Quel serait le prénom de votre enfant si c’était une fille?
Hum, je crains que ça ne se négocie ce genre de chose... Si ça ne tenait qu'à moi : Gabrielle, ou Raphaëlle, ou Ottilie. A mon avis c'est pas gagné, c'est pour ça que je peux en parler...
Si c’était un garçon ?
Même combat... J'aime bien Hassan, Noam, Théodore, Basile, Solal.
Avez-vous déjà pensé vivre à l’étranger?
Oui, souvent ! Beaucoup de pays m'attirent, mais depuis les vacances au Japon j'aurais vraiment envie d'y vivre quelques années...

Que voudriez-vous que Dieu vous dise lorsque vous franchirez les portes du paradis ?
Je suis athée donc a priori je n'envisage pas la chose, mais si ça se produisait je crois que j'aurais deux mots à lui dire avant de le laisser parler !
Oups ! J'ai oublié... Faisons un petit tour du monde : Je demande à Dara dont le blogtest est muet depuis trop longtemps à mon goût, à Minouchkah de Passion culinaire, à Kary de Cuisines d'Afrique, à Laurange de Saveurs mexicaines, de répondre à ce questionnaire si ça ne les ennuie pas... L'Asie du Sud-Est, l'Inde, l'Afrique, l'Amérique centrale, ça vous dit aussi ???

jeudi 13 septembre 2007

Encore une recette russe ! Le chachlik de mouton



Toujours pas de connexion internet sur mon ordinateur, et j'en suis fort marrie, puisque cela me réduit à n'avoir qu'un accès limité à la blogsphère, et à devoir me lever par exemple une demi-heure plus tôt comme ce matin pour espérer poster des messages... Du coup, je n'ai plus le temps de musarder sur vos blogs !!! Enfin bon, peut-être Titi et moi règlerons-nous le problème ce week-end en réinstallant Windows.


Tuyaux à part, je suis décidément dans une période russe en ce moment... Je ne saurais dire pourquoi, peut-être est-ce la fraîcheur de l'air, les journées plus courtes, qui me donnent envie de cuisiner des plats réconfortants... En tout cas cela faisait des années que je n'avais pas cuisiné ce mouton très longuement mariné et grillé, mais je le mettrai à nouveau à mes menus ! C'est un plat du week-end, à mettre en route en début d'après-midi pour le soir.


J'en profite pour annoncer la création d'une nouvelle rubrique des recettes du blog, consacrée à mes recettes alcoolisées, qui utilisent en cuisine les alcools habituellement consommés à l'apéritif. Cette recette qui a recours au cognac y figurera !

Pour 4 personnes :

- 800g de selle de mouton, que vous aurez faite couper en 16 morceaux par votre boucher,
- 2 gros oignons,
- un bouquet de persil haché,
- un bouquet d'aneth haché,
- une cuillère à café d'estragon,
- 2 clous de girofle moulus,
- 5 ml de jus de citron,
- 10 ml de cognac,
- sel et poivre.

Epluchez et hachez les oignons. Avec les oignons, les fines herbes, le citron et le cognac, préparez une marinade. Versez-y les morceaux de viande et laissez mariner au frais pendant 4 à 5 heures.


Un peu avant de passer à table, faites griller les morceaux de mouton, et servez, éventuellement en brochettes, avec petits oignons grelots, tomates, citron, du riz en accompagnement... Pour ma part, j'avais fait de la kacha, mais bien que j'aie suivi les conseils experts de Lisanka, à peine avais-je commencé la cuisson que la kacha s'esclaffait en purée. Donc je crois que c'est clair, ma kacha n'est pas de bonne qualité...

Ce plat peut bien sûr se préparer avec de l'agneau, mais le goût sera moins puissant. En tout cas, la marinade au cognac, au citron et aux herbes apporte un vrai plus en termes de saveur !!!
Pour celles et ceux qui ne connaissent pas, la kacha c'est du sarrasin et en Russie ça se prépare comme accompagnement, ou comme du porridge au petit déjeuner le matin... Il y a même un proverbe russe qui dit quelque chose comme "chou et kacha sont notre quotidien".

samedi 8 septembre 2007

Koulibiak à la française, aux girolles et au chou rouge



J'ai découvert la cuisine russe pendant mes années d'école d'ingénieur, quand j'ai commencé l'apprentissage de la langue. Pendant ces trois années de découverte, j'ai eu une super prof, qui nous apprenait en plus à cuisiner. C'est comme cela que j'ai appris à faire entre autres les pelmenis sibériens qu'Angelika a partagés avec vous tout récemment. Mais aussi les varenikis (chaussons au fromage et aux fruits rouges), la salade moscovite, les pirojkis (chaussons au chou ou à la viande), et que j'ai appris à confectionner de beaux oeufs rouges pour Pâques, et à traverser Paris pour me fournir en koulitch et en Paskha, deux gâteaux de Pâques que je ne sais pas faire. Vous pouvez aller voir les oeufs rouges (teints en les faisant cuire dans de la pelure d'oignons), le koulitch (brioche) et la Paskha, gâteau au fromage blanc, avec XB dessus (pour Cristos vasskriess, Christ ressuscité) sur l'album photo d'Angelika.

J'ai aussi fait l'acquisition, toujours dans ma petite collection toute moche, d'un livre de cuisine russe, qui a encore élargi mes horizons. Malgré tout, je ne m'en sers pas beaucoup. Les temps de préparation sont souvent longs, donc peu compatibles avec un emploi du temps chargé. Plusieurs recettes reposent sur une pâte levée, pour laquelle il ne faut pas moins de quatre heures d'attente ! Mais que ne ferait-on pas pour Lavande de Ligne et Papilles ? Voici donc une recette à faire un samedi matin, en se levant tôt, pendant que votre cher et tendre fait la grasse matinée pour se consoler de la déculottée de la France en match d'ouverture de la coupe du monde de rugby...



La recette que j'ai utilise en fait du chou blanc et des cèpes. Mais je n'ai trouvé que du chou rouge et c'est la semaine de la girolle, alors je me suis dit que j'allais "franciser" légèrement la recette. Pour le reste, je n'ai touché à rien ou presque...


Pour un koulibiak de 6 parts, la pâte :

- 300g de farine,
- 1 oeuf,
- 125 ml de lait,
- 10g de levure de boulanger,
- 2 cuillérées à soupe d'eau tiède,
- 1/2 cuillérée à café de sucre,
- 4 cuillérées à soupe de beurre,
- sel.


Délayez la levure dans deux cuillérées à soupe d'eau tiède. Faites chauffer légèrement 75 ml de lait, à 30°C. Dans un récipient, mélangez les 75 ml de lait et 150g de farine, puis ajoutez la levure délayée, mélangez, ajoutez le sucre, mélangez à nouveau, couvrez, et laissez lever deux heures dans un endroit chaud et sans courants d'air. La pâte double de volume.

Ajoutez alors encore 50 ml de lait et 150g de farine. Cassez-y l'oeuf, salez, pétrissez à la main pour obtenir une pâte homogène. Ajoutez le beurre, continuez à pétrir jusqu'à ce que la pâte se détache de la main. Farinez la pâte, couvrez-la, et laissez-la lever au chaud à nouveau deux heures. Elle doit encore doubler de volume. C'est le moment de la pétrir et de l'abaisser au rouleau, de façon à former une bande plus longue et plus large que votre moule.


Ouf ! Pendant ce temps bien sûr, vous pouvez taper la recette sur votre blog (ah non ! ça c'est ma recette !), prendre une douche, vous lavez les cheveux, vous occuper de vos ongles, faire le ménage... Sympa, non ? A propos de levure, j'apprécie peu la philosophie de la marque Francine, qui renvoie à ses paquets de farine à pain (que je n'ai pas) pour le mode d'emploi de la levure.


Koulibiak au chou et aux champignons, la farce francisée :
- 4 oeufs durs,
- 1 chou rouge (à l'origine : blanc),
- 2 gros oignons,
- deux belles poignées de girolles (au lieu de 5 cèpes secs),
- deux cuillérées à soupe de fromage blanc,
- sel et poivre.
Coupez le cheveu (euh, le chou) en quatre et faites-le cuire à la vapeur selon le mode d'emploi de votre cocotte (ou à la casserole pendant 30 minutes).
Coupez les oignons en petits dés et faites-les dorer à la poêle. Ecalez les oeufs et coupez-les en huit. Quand le chou est cuit, coupez-le en fines lanières. Lavez les girolles et coupez-les finement également.
Mélangez bien le chou, les girolles, l'oignon, les oeufs, le fromage blanc. Préchauffez le four à 230°C.

Placez la farce en bande sur votre bande de pâte, et refermez les bords en les soudant au-dessus de la farce. Vous pouvez badigeonner d'oeuf cru pour que la pâte dore encore mieux à la cuisson.

Enfournez pour 45 minutes environ.



mardi 4 septembre 2007

Soufflé au gorgonzola



Cela ne fait pas très longtemps que je me suis lancée dans la confection des soufflés. De fait, cette semaine, cet essai de soufflé au gorgonzola était seulement mon deuxième ! Le premier que j'avais fait était classique, tout droit tiré du bon vieux Ginette Matthiot familial (le "Je sais cuisiner", qui me fait halluciner avec ses considérations sur l'apport azoté des repas), base béchamel et emmental.

Cette fois-ci, j'ai voulu utiliser un morceau de gorgonzola initialement acheté pour faire des tagliatelles quatre fromages, et j'ai fait avec les moyens du bord côté crème. Je ne regrette pas d'avoir changé de recette !!! Le résultat est vraiment délectable. Des oeufs, un peu de farine, de la crème et du fromage... Accompagné d'une bonne salade de saison, ce soufflé au gorgonzola constitue un fameux dîner de dimanche soir ou une entrée consistante. Il est possible de faire des soufflés individuels, mais dans ce cas le temps de cuisson sera plus court.

Pour 2 à 4 personnes (selon qu'il s'agit d'une entrée ou d'un plat principal) :

- 4 oeufs,
- 100g de gorgonzola,
- 75g de farine,
- 25g de crème épaisse (ou de mélange mascarpone + fromage blanc à parts égales pour moi),
- sel, poivre, beurre pour le moule.

Badigeonnez de beurre le moule et mettez-le au frigo en attendant. Préchauffez le four thermostat 8 (240°C).

Dans une casserole, faites chauffer la crème jusqu'à ébullition. Ajoutez la farine et mélangez jusqu'à ce que la préparation soit bien lisse. Hors du feu, ajoutez les jaunes d'oeufs un à un en mélangeant bien à chaque ajoût. Incorporez ensuite le gorgonzola émietté (sans croûte) et mélangez jusqu'à ce que la préparation soit homogène.

Montez les blancs en neige très ferme. Incorporez d'abord un tiers des blancs en neige à la préparation fromagée en mélangeant bien puis avec le reste procédez très délicatement pour ne pas casser les blancs. Assaisonnez à votre goût.

Versez la préparation dans un moule haut allant au four (type moule à charlotte). Enfournez dans le four préchauffé pour environ 40 - 45 minutes (le temps de cuisson peut varier suivant votre appareil). Servez immédiatement et régalez-vous !

dimanche 2 septembre 2007

Index : mes recettes qui se mangent, mais utilisant de l'alcool

Vous avez probablement chez vous, comme moi, un certain nombre de bouteilles d'alcool pour l'apéritif. Or, ces boissons alcoolisées peuvent ajouter une saveur à de nombreux plats, et comme l'alcool s'évapore à la cuisson... Pourquoi s'en priver ???

Armagnac

Couronne des Rois landaise
Galette des Rois frangipane de Poujauran
Tatin aux fruits d'automne

Cognac

Chachlik de mouton
Cocktail de fruits de mer et pamplemousse
Ris de veau de mon papa
Roulés de pintade aux foies de volaille
Tagliatelle aux Saint-Jacques

Liqueurs

Verrines de fraises, limoncello et basilic

Marsala

Roulés de dinde aux saveurs italiennes


Rhum

Couronne des Rois landaise
Poulet rhum, miel, citron
Pumpkin pie
Tourta de blea

Saké

Boulettes de poulet tsukune

Vins

Poulet teriyaki
Risotto à la scarmorza fumée, roquette et noix
Risotto au chou vert et au speck

Vodka

Verrines de perles du Japon à la vodka, avocat et saumon

Whisky

Steak sauce TGI Friday's

Index : mes recettes de pâtes et risotti

Sur ce blog, on adore les pâtes, sous toutes leurs formes et de tous les pays : Italie bien sûr, mais aussi Thaïlande, Indonésie, Japon... et France ! Ma passion pour les pâtes est bien aidée par un superbe livre, 100 recettes de sauces de pâtes, de Sally Griffiths, que vous trouverez souvent cité dans les recettes de pâtes à l'italienne. Là c'est un début, mais de nombreuses autres recettes sont à venir... J'y ajoute mes recettes de risotti, un autre plat fort apprécié à la maison. La plupart des recettes viennent de Risotto, de Laura Zavan, chez Marabout.




Pasta


Lasagnes aux épinards et à la ricotta


Nouilles japonaises au saumon frais, concombre et shiso pourpre





Pâtes aux légumes rôtis

Pesto de roquette






Udon aux crevettes, coco et coriandre
Wok de poulet, vermicelles de riz bruns, poireau et noix de cajou




Risotti

Arancini siciliani
Risotto à la scarmorza fumée, à la roquette et aux noix
Risotto au chou vert et au speck

Index : amuse-bouche, verrines, petites choses pour l'apéritif

Nouvelle rubrique de l'index, qui rassemble donc toutes les petites choses qui peuvent se déguster avant le repas, à l'apéritif. Pour les recettes grand format, prévoir des petits formats bien sûr !

Acras de morue antillais

Amuse-bouche de hareng, pomme, céleri et noix en curry

Bouchées apéritives aux figues sèches

Les briks, plusieurs recettes de garniture


Cake méditerranéen (à faire en mini-bouchées)

Faites votre tarama vous-mêmes !

Les bons produits de Midi-Pyrénées : le Tariquet

Makis originaux et colorés