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vendredi 29 juin 2007

Assiette gourmande, végétale et équilibrée, avec brocoli pour Lavande !

Cette semaine, je renoue avec mes bonnes habitudes, et je planche sur le légume de Lavande : le brocoli ! D'habitude, je n'en mange pas beaucoup l'été, plutôt l'hiver en gratin, mélangé à du chou-fleur ou du chou romanesco (dont j'adore les allures de fractales !!!). Mais là, comme j'ai ressorti les robes d'automne et mon cache-nez, que Titi et moi hésitons presque à rallumer le chauffage à la maison, j'ai cuisiné du brocoli avec bonheur. Peut-être même que d'ici dimanche je ferai un cappucino de brocoli, si le froid continue !!!

En attendant le velouté, cette semaine j'ai mitonné une terrine de brocolis, en mariant (illégitimement !) une version light d'une recette américaine ("brocoli casserole" en VO) et une recette de sauce de pâte délicieuse, qui conjugue les saveurs du brocoli et de l'amande. Les deux vont très bien ensemble.

Visuellement, froid, ça donne ça :

Pour un plat à cake standard :

- trois oeufs,

- un mini-pack de crème d'amande (en magasin bio) ou de soja si vous ne trouvez pas,

- une cuillère à soupe de purée d'amande,

- un pack de tofu ferme,

- deux poignées (mais moi j'ai des petites menottes, à adapter donc) d'amandes effilées,

- 150g de farine,

- une tête de brocoli (soit environ 400g),

- une courgette (facultatif, c'est pour le moelleux),

- une cuillère à café de levure chimique,

- du sel, du poivre, du parmesan râpé.

Préchauffer le four à 180°C. Cuire à la vapeur le brocoli pendant 5 mn. Pendant ce temps, mixer au robot les oeufs, puis ajouter la crème d'amande, la purée d'amande, le tofu, la farine, le sel, le poivre, et la levure. Transvaser dans un cul de poule. Laver le robot, puis y râper la courgette crue. Mélanger à l'appareil. Enfin, réduire en purée le brocoli, et l'ajouter à la préparation. Terminer en mêlant les amandes effilées.

Verser la préparation dans le moule à cake, de préférence chemisé de papier cuisson. Râper à la surface le parmesan (je me dis tout à coup que des amandes effilées ça aurait pu être sympa dessus aussi !). Faire cuire environ une heure.

Nous avons dégusté cette terrine encore tiède, elle était délicieuse, mais ne se tenait pas bien dans l'assiette, il aurait sans doute fallu plus de farine... Mais je suis sûre de trouver sur le récap' de Lavande des recettes avec une consistance plus "cake". Froid, comme sur la photo, c'est moelleux et parfumé. Titi en a même repris, lui qui n'est pas fan des brocolis, c'est dire ! Voici deux versions d'accompagnement, dommage, avec le temps pourri les photos sont bof :



Dans les deux cas, des carottes râpées "customisées" (c'était ma soirée robot) avec une très goûteuse sauce : huile d'olive et de colza, purée d'umébosis, gingembre râpé, plus des graines germées, des noisettes entières et des graines de courge toastées pour la note verte appétissante (enfin, vu la qualité de la photo, il va falloir me croire sur parole). A gauche, la terrine chaude toute pougnaquée, à droite, la terrine froide qui se tient droite, quoi ! A gauche, le risotto est a la milanese (avé l'accent de Rome, enfin de Milan) donc au safran, et à droite, il est à la truffe d'Alba (me restait un demi-pot à finir, trop bon !). Des saveurs typées, franches du collier dirais-je, des jeux de couleurs (si si, c'est juste que j'avais pas de lumière...), et une alliance brocoli- amande que je recommande, pour une assiette végétale assez équilibrée je crois !

mercredi 27 juin 2007

Mes épices pour Minouchkah : histoire terrifiante (mais vraie) pour cuisinière insouciante

A la faveur du jour déclinant (car de soleil, hum ! Il n'y en eut point encore aujourd'hui, sur les toits gris de Paris), j'a pris quelques photos de mes épices pour Minouchkah, qui depuis quelques jours en recense la collection. Attention les yeux, les voici les voilà ! Ouf, je craignais que ça se casse la figure, car normalement tout ça est militairement aligné, en deux rangs siouplait, sur l'étagère du fond (qu'on devine, là, sous la couche de poussière).




Et oui, 34 pots ... Avant de vous en décrire le contenu, je vais quand même vous expliquer pourquoi j'ai converti mes économies en patrimoine mobilier épicier (oui, parce que ces tarteries, ça coûte un oeil). Non, je ne suis pas psychorigide ! C'est que j'ai eu une infestation de pyrales il y a trois ans !!!

Je pense que ceux qui ont connu le problème compâtiront, et je vais poursuivre cette digression entomologiste pour l'édification des masses cuisinières qui, les veinardes, n'auraient pas encore eu à lutter contre les mites alimentaires. Que mon malheur n'ait pas été vain !!!

Tout a commencé à l'automne 2004, par une belle journée ensoleillée toulousaine, un samedi. J'hébergeais des voisins en partance pour une autre région. Au lever, on se retrouve dans la cuisine, j'avise sur mon mur rose pétard une chenille, que Marie cueille pour la déposer dehors sur le balcon... puis j'en vois une autre, deux, quatre, dix... et réalise que mon plafond en est couvert !!!! AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !

"Elles doivent venir du dehors" dit Marie. Oui, mais non, parce qu'en fait elles ont l'air de se diriger VERS la fenêtre... Jon arrive alors, et résout le mystère : "J'en ai eu chez moi, ça fait des petits papillons noirs après, tu dois avoir un paquet contaminé". Et comme il est sympa, il m'aide à jeter TOUTES mes denrées et me montre en effet les traces des méfaits des chenilles dans plusieurs paquets. Des filaments collés, trop beurk.

Les pyrales, ou mites alimentaires, c'est quoi donc ? Heureusement qu'il y avait internet :grâce à l'indice de Jon, "des petits papillons noirs", j'ai fini, après quelques heures, par trouver ce que c'était, voici le lien. Et là avec photo. Ames sensibles, s'abstenir, j'en ai des frissons rien qu'à les regarder. C'est que ces bestioles, c'est tenace ! D'abord, la femelle pond plusieurs centaines d'oeufs, qui se développent dans toutes sortes de bonnes choses qu'on a dans les placards : farines, chocolat, riz, pâtes, céréales, produits amylacés, fruits secs, croquettes du chat... Ensuite, les larves se développent en laissant des excréments, des fils qui agglomèrent les produits : tout est bon à jeter s'il y en a dans un paquet. Au stade où je les ai découvertes, elles sortent pour "puper" : si j'ai réussi à en éliminer pendant la migration (et il faut y aller à l'éponge javellisée : aucun insecticide ne les tue), quelques-unes ont échappé, se sont planquées pour faire leur chrysalide, et depuis, à chaque été, j'en vois qui s'envolent dans ma cuisine, émergeant d'un meuble. Et ce, alors que, ayant bien protégé mes aliments, je n'ai eu aucune nouvelle ponte. Histoire de continuer dans le gore : une espèce voisine, qui apprécie les silos à grain, résiste à la congélation... Une horreur, je vous dis !

Traumatisée par cette aventure, j'ai donc investi dans un certain nombre de contenants relativement étanches pour toutes mes épices et denrées à risque, ainsi que dans de très élégants "pièges sexuels", à savoir des papiers enduits de phéromones de mites femelles, où viennent se coller les mâles (bien fait ! ça leur apprendra). Je vous recommande en déco dans vos placards, c'est très esthétique, surtout quand des mites piégées y subissent une longue agonie desespérée (NDLR : pour ceux qui regardent ce dernier lien, ne pas croire ce que dit le texte, ces pièges ça marche très bien)...

Il y en a encore qui lisent, pas découragés ??? Bravo, vous avez mérité la liste des épices !!! Alors, de haut en bas et de gauche à droite : de l'anis badiane, du poivre noir, de la cardamome blanche, un reste de bâton de citronnelle, du poivre du Sitchouan, du romarin, de la coriandre en grains, du roucou, du carvi, des baies roses, un mélange sri lankais pour viande rouge, du thym, de l'origan, un mélange pour pastilla Fatéma Hal, du piment d'Espelette, des clous de girofle, un mélange de poivres, du paprika, des graines de pavot, des pignons de pin, deux autres mélanges Fatéma Hal, de la coriandre en grains (oui, je sais, j'en avais déjà...) de la cardamome verte qui a perdu sa couleur, pouf, je fatigue un peu, du sésame, de la muscade râpée, de la cannelle, du curry doux, du curry fort, du cumin moulu, des piments oiseaux, du zaatar, et de la fève Tonka !!!

Ouf. Bon, pour faire bonne mesure, j'ajoute les numéros complémentaires, du garam massala, du sel parfumé, le bocal à bouquets garnis et poivres spéciaux à gauche, le gomasio, la salade du pêcheur, les épices pour pumpkin pie, le safran et la vanille fraîche, plus la "boîtes à épices" qui ne contient que des épices sans trop de risques, à droite.

Voilà ! J'espère que la malédiction de la mite ne vous empêchera pas... de cuisiner des épices !!! Et pardonne, Minouchka, ce post très long et horrifique. J'espère que la photo des épices compense !!!

mardi 26 juin 2007

Les recettes faciles et rapides du soir (4) : salade orientale et boulettes

Voici une recette plutôt sympathique pour les soirées chaudes, ce qui n'est nettement pas le cas depuis quelques jours à Paris... Mais en fait j'avais stocké la photo d'avance ! Ouah, la triche ! Mais comme il paraît que le sud de l'Europe transpire à grosses gouttes (à ce qu'il semble le sud de l'Europe commence dès Bordeaux), peut-être que certaines et certains seront heureux de la tester... Contrairement aux apparences, les petits bitonniaux jaunes ne sont PAS du maïs... Alors, c'est quoi donc ?



Pour 2 personnes (vous noterez que mes recettes sont données pour 2 ou 4 personnes, selon que je compte resservir le même plat le jour suivant ou pas...) :

- un steack hâché, de préférence à 5% de matières grasses,

- un 1/2 oeuf (Grand Chef, pas de commentaire sur ce coup-là !!!)

- une tranche de pain sec

- de la coriandre, de la menthe, du carvi, du poivre et du sel

- des brisures de pois chiches (et oui, c'est ça le secret !!!)

- ce que vous avez comme crudités sous la main : salade, tomates, concombre sur la photo.

- du zaatar : une épice libanaise (sésame, sumac et thym)

- le jus d'un citron et de l'huile d'olive

Rincer une ou deux fois les brisures de pois chiches, et les mettres à cuire pendant 40 minutes (oui, je sais, recette facile et rapide, j'ai un peu menti sur la marchandise - mais ça permet de faire le reste !).

Préparer les boulettes : faire tremper le pain dans de l'eau ou du lait (moi j'utilise de l'eau). Dans un récipient, écraser la viande hâchée avec l'oeuf, bien mélanger. Bien essorer le pain trempé avant de l'ajouter à la viande et à l'oeuf (le pain donne du corps à l'appareil) puis assaisonner des herbes fraîches ciselées (ou de chez Monsieur Picard), du sel, du poivre, et du carvi. Façonner des boulettes à la main.

Préparer les légumes de la salade, assaisonner du jus de citron, de l'huile d'olive et du zaatar. Quand les brisures de pois chiches sont cuites (elles sont bonnes al dente), les passer sous un filet d'eau fraîche rapidement, puis les ajouter aux crudités et bien mélanger. Si possible mettre à réfrigérer.

Quelques minutes avant de passer à table, faire cuire les boulettes à la poêle (si vous les retournez plus que moi, les vôtres garderont leur belle forme sphérique). Dresser l'assiette avec les boulettes chaudes (mais au goût frais grâce aux herbes et aux épices) et la salade rafraîchie (l'usage du mot "frais" trois fois en deux lignes, c'est du marketing coco, pas du manque de vocabulaire !). Voili voilou...

dimanche 24 juin 2007

Cheesecake du placard : comment une foirade annoncée se révèle un délice



J'avais décidé de faire un cheesecake pour mon Titi, afin qu'il ait une petite douceur pendant que je partais en week-end, le laissant à réviser pour son examen de japonais de demain. En plus il m'avait rapporté de Bruxelles un Mannekenpis en speculoos, c'était parfait.

Las ! Au moment de passer aux fourneaux, je m'aperçois qu'il me manque la moitié des ingrédients ! J'ai oublié d'acheter le beurre pourtant marqué sur la liste, je croyais avoir des oeufs en veux-tu en voilà, il ne m'en reste qu'un, pas de vanille liquide dans mon placard (au milieu de toutes les huiles essentielles, j'ai pris pour de la vanille ce qui est de l'amande amère), la moitié seulement de fromage dans mon frigo que ce qu'exigent les recettes des blogs référencées sur blog-appétit, et le reste à l'avenant. Il est 21h, que faire ? Ben, je le tente quand même, tant pis... Et finalement, je crois que cette recette décalée et plus légère que le traditionnel cheesecake new-yorkais, je vais l'adopter définitivement !


Pour un moule standard (pas de moule à charnière à la maison, mais celui-là a très bien rendu son office) :

- 2 plaques (200 à 250g) de Philadelphia ou de fromage à tartiner équivalent (genre Saint-Moret, pas trop salé),
- environ 250g de fromage blanc (vous pouvez y aller avec du 0%, c'est ce que j'avais)
- 150g de speculoos,
- 50g de margarine bio spécial cuisson,
- 50 à 100g de cassonnade (ou autre produit sucrant),
- de l'arôme vanille (liquide, mais sinon en poudre ça fait très bien l'affaire)
- 1 ou 2 oeufs,
- 1/2 verre de lait de soja vanillé.


Mettre le four à préchauffer à 150°C. Réduire en poudre le biscuit de speculoos, au robot ou à la main (au robot, comme c'est friable, c'est génial). Ajouter dans le robot la margarine spéciale cuisson, et continuer à mixer quelques secondes.


Dans un moule à manqué, placer un rond de papier sulfurisé. Y étaler en couche homogène le fond de cheesecake. Je ne couvre pas les bords du moule. Placer le moule garni au frigo.


Rincer rapidement le robot. Y mettre le fromage blanc, le fromage à tartiner et le lait de soja vanillé. Bien mixer pour homogénéiser le mélange. Ajouter le sucre suivant votre goût (je ne sucre pas beaucoup). Ajouter l'oeuf et bien mixer à nouveau. Si vous avez deux oeufs, les mettre un par un. Ajouter l'arôme vanille (une bonne cuillère de poudre au moins si vous en avez en poudre). Au final, vous obtenez une crème relativement liquide, qui se verse bien dans le moule. Ce que vous faites séance tenante, avant d'enfourner le tout pendant une heure.


Quand l'heure est passée, laissez le gâteau dans le four à refroidir. Quand le four est froid, c'est le moment de mettre le cheesecake à réfrigérer une nuit. Le lendemain, le cheesecake est prêt à déguster, nature ou avec un accompagnement. Sur la photo, celui de Titi est parfumé avec un coulis de fruits rouges de Monsieur Picard.
A ma très grande suprise (et joie), ce cheesecake s'est révélé parfait, presque aussi bon que celui de Junior's dans mon souvenir... Il est très crémeux, on ne dirait jamais qu'il y a un tiers de fromage blanc, ni que la pâte a été faite à l'huile végétale et non au beurre. Bon, je préfèrerais mettre deux oeufs qu'un seul, mais nul besoin de quatre comme dans la recette Kraft. Comme quoi, des fois, même si on n'est pas une soeur Tatin, on a des bonnes surprises avec ses bêtises !



Edit : je n'ai guère osé goûter ce cheese-cake vu à Beppu au Japon en avril... Clin d'oeil pour Loukoum la cheesecakeholic !!!

jeudi 21 juin 2007

Qui aime le miel ?

En ce moment, pas trop le temps de cuisiner ni rien... Deux semaines que je ne participe pas au défi légume de Lavande !!! Ce sera pour la semaine prochaine, car ce week-end encore pas de cuisine, je pars me ressourcer dans le Morvan.

Je passe le week-end chez des amis apiculteurs, d'où ma proposition : si vous habitez Paris ou pouvez passer par Paris, que vous aimez le miel de qualité, je peux vous rapporter un pot de chez eux ! Il existe en trois tailles (250g, 500g, 1 Kg), et plusieurs parfums (acacia, tilleul, fleurs sauvages, châtaignier, ronce, bourdaine, sapin, forêt...) sans parler du pain d'épices (qui était référencé chez Bernard Loiseau) et des biscuits à la peau de lait, ainsi que des assortiments cadeaux de trois petits pots variés... Le prix ? Pas eu le temps de leur redemander avec précision, mais suivant la rareté du miel, il varie entre 5 et 8 euros le pot de 500g par exemple, compter 11 à 14 pour le 1kg.

J'en parlais dans un de mes tous premiers messages... Si vous êtes intéressés, un petit commentaire, et zou ! On fera affaire. Offre limitée, car je me déplace en train, donc je ne vais quand même pas pouvoir en prendre trop non plus...

mardi 19 juin 2007

Poulet aux prunes ! et cake méditerranéen




Et oui, ce titre est un piège (mes excuses aux lecteurs déçus), car en fait de recette, il s'agit juste de vous parler de Marjane Satrapi, ou plutôt de ses oeuvres. Poulet aux prunes est je crois le plus récent (d'ailleurs, je suis preneuse de la recette, le plat préféré du héros, car ça a l'air délicieux), mais il y a aussi Broderies, anecdotes féminines très drôles autour du thé, et surtout Persépolis qu'on ne présente plus. La bande dessinée est superbe, émouvante, souvent drôle, parfois poignante, et le film est une merveille (je viens de le voir, j'ai eu la chance de pouvoir bénéficier d'une avant-première), absolument pas redondant avec le livre : animation superbe et pleine de trouvailles de mise en scène, dessin élégant et poétique, jeux de gris magnifiques, voix excellentes, et choix avisé parmi la richesse du livre. Ne manquez pas ce très bon film !








Bon, allez, une petite recette tout de même pour la route... Pour faire ce délicieux cake aux légumes, parfaitement végétarien et délicieux, il m'a fallu :
- trois oeufs entiers,
- 150g de farine, soit 3 cuillères à soupes de farine de pois chiche, 3 de farine T80 et de farine d'épeautre,
- environ cinq lamelles de tomates confites,
- des légumes à ratatouille (courgette, aubergine, poivron, oignon),
- un yaourt de brebis,
- deux cuillères à soupe d'huile d'olive fruitée,
- du sel et du poivre,
- deux bonnes cuillérées à soupe de graines de courge,
- du sésame,
- un paquet de levure chimique,
- un paquet de feta.
Pour le réaliser, j'ai fait cuire très rapidement à la vapeur les légumes coupés en petits dés (environ 5 minutes), j'ai mélangé farines, oeufs, huile, yaourt, sel poivre, levure, ajouté les graines et la feta, bien mélangé avant d'ajouter les tomates confites coupées en lamelles et les légumes. Puis j'ai versé le tout dans un moule à cake de format standard garni de papier sulfurisé, et zou ! Au four chaleur tournante à 160°C pour 30 minutes. C'est très bon, la farine de pois chiche donnant un petit quelque chose en plus...

dimanche 17 juin 2007

A table avec Laurence Salomon !

Depuis un mois que j'ai le livre de Laurence Salomon, c'est bien simple, c'est à peine si je le quitte pour aller dormir ! Je ne me lasse pas de le feuilleter, et surtout... J'ai testé plusieurs recettes bien sûr. A ce jour,

- deux déclinaisons végétales (millefeuille de tofou mariné au carvi et tombée d'épinards, riz basmati aux échalotes (pas en photo), et aubergines en éventail, gâteau de polenta au chèvre frais et poivrons rouges marinés),


- deux compositions terrestres (aumonière de lapin aux feuilles de blette, chèvre frais et grains de carvi, velouté de cotes de blettes au kouzou et lentillons de champagne aux échalotes, crumble de lapin aux poireaux et noisettes, purée de carotte à la poudre de sambhar),



- une variation marine (petits gâteaux de saumon biologique aux graines d'aneth, makis-sushis d'avocat et velouté de courge muscade au céleri),



- et trois douceurs saines (tarte chocolat-banane, qui a presque disparu avant que j'aie le temps de prendre la photo ! clafoutis aux cerises, crème d'amande et lait végétal et moelleux chocolat chicorée au miel de montagne), ont été produites et dégustées ici.



Je crois que beaucoup d'autres bloggeuses partagent mon engouement, voici de quoi j'espère convaincre les autres !

Les plus du livre (sur la forme) :

- une très belle mise en page, sobre et lumineuse, gaie, agrémentée de photos magnifiques,
- un classement entre recettes végétales, viandes, poissons, desserts, très pratique,
- des recettes expliquées simplement, sans termes techniques,
- des notes "forme", expliquant le choix des produits, leurs avantages nutritionnels... ça, pour moi, c'est vraiment le "plus" qui fait la différence ! Je n'avais jamais vu ça auparavant dans un livre de cuisine.

Les moins du livre :

- s'il devait y avoir une seconde édition, je suggèrerais bien de mettre des temps de réalisation... et de changer l'ordre des recettes composant l'assiette,
- et pour être perfectionniste, je militerais pour une indication de la meilleure saison pour faire le plat, et un ordre des recettes lié aux saisons.

Mais bon, c'est vraiment pour dire !!!
Passons au fond.

Les plus :

- toutes les recettes testées sont délicieuses ! Mention spéciale au saumon, et coup de coeur pour les deux recettes de lapin, je ne sais les départager.
- les recettes sont très faciles à exécuter, ne nécessitent pas d'équipement sortant de l'ordinaire, et les produits utilisés se trouvent facilement. Disons qu'il faut une bonne dotation de départ en produits bio ou japonais, mais rien de décourageant.
- beaucoup de variété dans les recettes, tant côté produits que textures, et personnellement j'aime beaucoup cette idée de plat complet associant petite soupe, divers accompagnements autour de l'ingrédient principal...
- chaque recette ne fait pas de gâchis ! S'il y a un jaune d'oeuf quelque part, le blanc sert ailleurs dans la même recette, quand on utilise des blettes c'est côtes et feuilles, s'il y a un demi-yaourt dans la sauce l'autre demi-yaourt est utilisé pour le velouté, etc.

Les moins :

- il vaut mieux avoir du temps devant soi ! Minimum une heure, voire plus, donc ce n'est pas de la cuisine pour le quotidien.
- pas de temps mort en cuisine ! Le robot ménager peut être utilisé jusqu'à trois fois dans la même recette. Pas grave, car le temps de réalisation permet de le laver trois fois... mais il vaut mieux le savoir, et savoir s'organiser.

Voilà... J'espère que ce billet aura été utile à certaines !

vendredi 15 juin 2007

Vive l'ail rose de Lautrec ! Les bons produits de Midi-Pyrénées, 1


En revenant à Paris l'an dernier, j'ai laissé un bout de mon coeur dans la ville rose où j'avais passé quatre années... mais j'ai rapporté avec moi recettes et bons produits découverts en Midi-Pyrénées !!! J'entame cette série avec l'ail de Lautrec, rose comme ma belle ville de Toulouse... Car si vous venez de temps en temps sur ce blog, vous avez pu voir que j'utilise pas mal d'ail...


Cette jolie grappe, je l'ai achetée en mars, au Salon de l'Agriculture... Car l'ail de Lautrec se conserve longtemps !!! Il est aussi, et surtout, extrêmement parfumé, et cultivé etpréparé de façon traditionnelle.
Sur les 23 millions de tonnes d'ail (en sec) produites en France en 2006, Midi-Pyrénées en a produit plus de la moitié (13 exactement), dans le Tarn bien sûr (pas seulement à Lautrec) et plus encore dans le Gers, où triomphe l'ail blanc de Lomagne. A côté de ces deux "grands" aulx, protégés par des labels, l'ail violet de Cadours est plus difficile à trouver hors de Midi-Pyrénées, guettez-le car c'est en ce moment la bonne saison. Le voici en photo dessous !




Pour tout savoir sur l'ail de Lautrec : http://www.ailrosedelautrec.com/site/php/index.php

Vous y trouverez notamment des recettes !

mardi 12 juin 2007

Les recettes faciles et rapides du soir (3) : le poulet teriyaki

Petit message programmé de Toulouse...

Dans la série "qu'est-ce que je fais à manger quand il est déjà 20h quand j'arrive à la maison, que je n'ai pas fait de course, et qu'il fait faim ?", je présente... le poulet à la japonaise ! Existe en deux variantes, j'aime autant l'une que l'autre, à vous de choisir...


Pour deux personnes (variante corsée):

- deux blancs de poulet,
- 25g de gingembre frais,
- 1/2 gousse d'ail,
- 1/2 piment oiseau,

- 2 cuillerées à soupe de vin muscat,
- 1 cuillerée à soupe de miel,
- 2 cuillerées à soupe de sauce soja,
- 1 cuillerées à soupe d'huile d'arachide ou de sésame.

Mélangez dans un bol le gingembre coupé en fins morceaux (le Picard tout prêt c'est très pratique), la gousse d'ail passée au presse-ail, le muscat, la sauce de soja, le piment émietté (ne vous frottez pas les yeux après !) et le miel. Faites chauffer l'huile dans une poêle et faites dorer les blancs de poulet sur chaque face, puis jetez l'huile, et versez dans la poêle le bol de sauce. Laissez cuire à feu doux en tournant souvent. Les blancs vont se doter d'un joli glacis parfumé. Servez chaud.

Variante peut-être plus authentique (???) :


- deux blancs de poulet,
- 2 cuillerées à soupe de mirin (sauce japonaise),
- 1/2 cuillerée à soupe de sucre,
- 3 cuillerées à soupe de sauce soja,
- 2 cuillerées à soupe d'huile d'arachide ou de sésame.

Même principe, avec le mélange mirin soja sucre, à verser en plusieurs fois.

Ici, le poulet a été servi avec un peu de riz mélangés et de la simple salade, mais des pousses, germes de soja, daikon (gros radis blanc japonais) sont plus appropriés. Ces deux recettes proviennent de fiches cuisine du magazine "Elle", publiées à plusieurs années d'intervalle (et oui, je suis une abonnée de longue date), et après test, j'ai décidé de garder les deux !!! Petite préférence à celle au gingembre et ail, plus relevée.

J'ai regardé sur le blog de
Cléa cuisine , pour voir laquelle est "vraiment" japonaise, mais il n'y avait pas de recette similaire. Je suis preneuse de votre verdict ! En tout cas c'est bon, simple, rapide à préparer, et ça ne nécessite que des produits relativement courants dans une cuisine...

dimanche 10 juin 2007

Ce qui aurait dû être ma participation au jeu Blog-appétit Salers et Salers


Comme mon Titi a trouvé ça plutôt bon, je partage avec vous ce locro à l'Auvergnate. A réserver plutôt pour les soirées fraîches... Le locro est un plat sud-américain, qui cache des variantes TRES différentes du nord au sud du continent. En Equateur, où je l'ai découvert, il s'agit d'une soupe à base de pommes de terres, servie avec avocat et fromage de brebis, et un plat de pop-corn à côté. La viande y apparaît de temps en temps. En Argentine, la base en est le maïs blanc, et ça ressemble à une... potée ! Beaucoup de viande et de saucisses dedans.

Pour mon locro à l'auvergnate Salers et Salers, et pour 4 personnes, il vous faudra :

- 400g de viande à pot-au-feu de Salers si possible avec un os (je voulais de la queue de boeuf de Salers, mais à cette saison il aurait fallu la commander)
- 4 grosses pommes de terres à purée,
- un avocat,
- un beau morceau de fromage de Salers,
- un oignon,
- une gousse d'ail,
- 1/4 de litre de lait,
- 1 litre d'eau,
- deux cuillères à soupe d'huile d'arachide,
- des grains de maïs à faire éclater.

La veille du repas, faire blondir les oignons et l'ail dans l'huile, dans une cocotte. Quand ils sont transparents, ajouter la viande coupée en fines lamelles, à faire dorer, l'os, ainsi que les pommes de terres lavées, épluchées, coupées en tranches. Ajouter un litre d'eau, le lait, bien remuer, fermer la cocotte et mettre à mijoter position 2 de la cocotte, pendant près de deux heures. Laisser reposer.

Le lendemain, enlever l'os, écraser les pommes de terres mais ne pas mixer, il doit y avoir des morceaux. Ajouter du fromage de Salers râpé, et mettre à chauffer. Le fromage doit fondre et se mêler à la soupe. N'hésitez pas à allonger d'eau si la soupe est trop épaisse. Préparer du pop-corn dans une casserole (c'est très fun !). Au moment de servir la soupe dans des bols, ajouter de longues lamelles de Salers, et des tranches d'avocat. Le pop-corn sera servi dans un bol à part.
A mon avis, parfait après une journée de rando dans les grands froids... Bon, sur ce, je vais faire mon sac, je vous quitte pour une semaine à Toulouse, mais j'essaierai de poster quelques messages préparés d'avance !

samedi 9 juin 2007

Tartes aux poivrons pour Lavande



Cette semaine, le poivron est à l'honneur chez Lavande de Lignes et Papilles... En plus de la méchouïa, voici deux recettes de tartes aux poivrons, la première (surprenante, ébouriffante, délicieuse) me vient de ma copine Fanny, la seconde, plus classique, d'une fiche cuisine Elle.
Tatin poivron, morue et gingembre

Pour 4 à 6 personnes :

- un fond de tarte (Fanny utilise de la pâte feuilletée, moi une pâte inspirée de Laurence Salomon avec 150g de farine mélangée complète T80 et riz, 3 cuillères à soupe d'huile, 50g de flocons de céréales, une cuillère à soupe de graines de lin, une cuillère à soupe de graines de pavot, et de l'eau),
- 4 poivrons rouges (j'ai mélangé avec des jaunes),
- un pot de brandade de morue (environ 250g) du rayon frais de votre supermarché (j'en ai trouvé chez mon bio),
- du gingembre (frais, ou de chez Picard), rapé
- du poivre (pas de sel, à cause de la brandade).

Faites griller les poivrons au four selon la méthode désormais habituelle. Epluchez-les, épépinez-les et coupez les en lanières. Tapissez le fond d'un moule à manqué des tranches de poivrons, côté épluché sur le fond du moule. Etalez sur ce fond de poivron cuit la brandade de morue. Poivrez bien, ajouter le gingembre râpé ou coupé en tous petits morceaux. Enfin, chemisez avec la pâte, en tassant les bords dans le fond du moule, comme pour une Taton aux pommes. Enfournez à 180°C (thermostat 6) pour vingt minutes. Démoulez dès la sortie du four, en démoulant sur un plat de service. C'est prêt !

Maintenant, la classique :

Tarte poivron et tomates

Pour 4 à 6 personnes :

- un fond de tarte,
- 4 poivrons de toutes les couleurs,
- 500g d'oignons,
- 250g de concentré de tomates

Préchauffez le four à 180°C. Faites griller les poivrons au four selon la méthode désormais habituelle. Epluchez-les, épépinez-les et coupez les en lanières. Tapissez le fond d'un plat à tarte avec la pâte. Pelez, émincez les oignons. Mélangez-les au concentré de tomates. Tapissez le fond de la tarte de ce mélange, puis disposez dessus les lanières de poivron. Enfournez pour 45 minutes. Démoulez, laissez tiédir, et servir avec une salade. C'est prêt !

Bon, ce soir je n'ai fait qu'une des deux tartes, la première... Et mon Titi a dit "Fort bon ! ". Ce qui peut paraître laconique, mais pour ceux qui le connaissent, c'est un sacré compliment.
En attendant que je fasse l'autre et puisse actualiser ce post avec une belle photo, voici un bonus !!!


Deux (quiches ? tartes ? belles brunes ?) , Fanny (au premier plan) et moi (au second donc). Pour la petite histoire, la première fois que Fanny m'a parlé de sa tatin giga bonne, j'ai pensé en mon fort intérieur : "Mouais... Poivron, brandade, gingembre, drôle d'idée..." mais j'ai changé d'avis quand Fanny m'a fait goûter !!! N'hésitez plus à succomber vous aussi.

Le questionnaire des 4

Je saisis au bond la balle envoyée par Alicie , qui invitait 3 bloggeuses plus "celle qui voudra" à répondre à ce petit questionnaire.

4 emplois que j'ai occupés dans ma vie :

- service voyages d'une grosse société d'audit : un job d'été pour l'argent de poche, dans la boîte (et le bureau) où bossait ma maman, qui me surveillait comme le lait sur le feu et n'avait pas tort... j'ai fait fort le premier jour quand j'ai commandé pour la mission d'un associé un billet de seconde classe ! Ben oui, pour aller à Saint-Nazaire ça ne me semblait pas choquant et c'était pour faire des économies... Heureusement il a été sympa, il est venu me dire gentiment que c'était première classe avec petit déjeuner à la place qu'il fallait, un autre serait venu me souffler dans les bronches.

- prof / chargé de TD de maths, stat, économétrie : pendant mes études, dans un organisme d'aide aux devoirs (j'ai eu des sixièmes comme des terminales, c'était l'enseignement rêvé, avec des classes de 6 à 10 élèves... conscience que tout le monde ne peut offrir à ses enfants ce genre de soutien scolaire) puis dans l'école d'ingénieur où j'avais été élève, lors de mes deux premiers postes (bon souvenir aussi si ce n'est qu'avec mon mètre cinquante j'avais un peu du mal à me débrouiller avec les tableaux coulissants des amphi, et que ça me faisait bizarre d'enseigner à des étudiants à peine moins âgés que moi, voire pour certains de mon âge tout juste sortis de Polytechnique et donc mille fois plus brillants !).

- chargée d'études statistiques : deux fois trois ans, d'abord sur les entreprises de services, puis les conditions de vie des Français. Passionnant.

- chef d'unité : depuis 5 ans maintenant, j'en suis à ma deuxième expérience. Maintenant mon boulot ce n'est plus de faire des études, c'est de les superviser ! Ce que j'aime dans ce travail, c'est le facteur humain.

4 films que je regarderai encore :

- It's a wonderful life, de Frank Capra : pour le charme de James Stewart, pour qui tout va de mal en pis, mais... heureusement il a son ange gardien.


- La route de Madison, de Clint Eastwood (désormais je commence à pleurer dès le générique de début !).

- Bienvenue à Gattaca, de Mike Nichols : j'aime tout, et surtout l'idée que les gènes ne font pas tout (surtout ces temps-ci, suivez mon regard). Musique superbe aussi.

- N'importe quel film de Nanni Moretti. Ou avec Karin Viard dedans, car je l'adore quand elle me fait rire et quand elle m'émeut (meuh), notamment dans Les randonneurs, La nouvelle Eve, ou Haut les coeurs.

4 émissions ou séries TV que je regarderai encore :

- La série Six feet under : géniale de bout en bout. Le dernier épisode est particulièrement réussi (écoutez la chanson "Breathe" de Sia), mais les six saisons sont toutes top.

- Thalassa : ben oui, pour une fan de plongée... Mais je dois dire que mon Titi est assez réfractaire le vendredi soir ! Sinon, la série "Carnets de plongée", qui passait sur la 5 le samedi aprem, disponible en DVD.

- La chronique de François Simon : en général le samedi un peu après midi, sur Paris Première. Une critique de restaurant, avec caméra cachée, mesure du bruit pour l'ambiance, et de la température !!! Sans bla bla, sans langue de bois.

- Ce soir ou jamais, l'émission culturelle de Frédéric Taddéi sur France 3. Je suis rarement devant ma télé le soir, mais chaque fois que je tombe dessus j'ai du mal à ne pas aller jusqu'au bout.

4 endroits où j'ai vécu :

- Maisons-Alfort (94)
- Libourne (33)
- Paris (divers arrondissements)
- Toulouse (Ô mon païs, Ô Toulouse...)

4 endroits où je suis allée en vacances :

- Messanges, dans les Landes, Agosta, dans la baie d'Ajaccio : vacances familiales
- Chez mes correspondantes : au Pays de Galles chez Jo, à Houston Texas chez Emily, à Saint-Petersbourg chez Svieta
- Plusieurs pays d'Asie avec mon Titi : Indonésie, Thaïlande, Sri Lanka, Japon
- En plongée aux Maldives, en Egypte

4 à chaque fois que je vais sur le net :

- je lis mes mails et je réponds,
- je vais sur blog-appétit, mon blog, mes blogs préférés
- je chatte avec ma maman ou ma soeur ou Holly mon amie texane sur MSN
- je regarde si mon compte en banque est à marée haute ou basse

4 mets que je ne mangerai pas :

- des insectes et larves vivants : vois pas l'intérêt
- la plupart des abats (sauf le foie, les rognons et ris de veau que j'aime bien)
- du chat, du chien... et de la chair humaine !
- tous les coquillages, sauf les moules (en revanche j'aime bien les crustacés ! Bizarre, non ?)

4 de mes plats favoris :

- le foie gras (je ne suis pas du Sud-Ouest pour rien)
- à peu près tout dans la cuisine japonaise, la cuisine thaï (sushis, sashimis, makis, boeuf de Kobé, shabu-shabu, pad thaï...)
- les figues cueillies directement sur l'arbre chez mes grands-parents à Toulouse...
- la tarte aux noix : celle du pâtissier Lopez à Libourne, de belles noix, une pâte divinement sablée, un caramel fondant... Raaaaahhh...

4 endroits où j'aimerais ête en ce moment :

- Sous l'eau, de préférence bien chaude et très transparente, au milieu des poissons
- A Toulouse, à flâner en centre ville dans les petites rues roses, où à pédaler le long du canal du Midi
- En week-end en amoureux, n'importe où en fait du moment que c'est beau - si possible avec un très bon restaurant en fin de soirée (à Colomiers, l'Amphytrion reste mon meilleur souvenir)
- Ben en fait là chez moi avec mon chat et mon Titi, c'est bien aussi... sinon dans un superbe spa en train de me faire envelopper dans la boue chaude, masser le cuir chevelu, etc.

4 bloggeuses qui me ferais plaisir en répondant à ce jeu :

-
Lavande de Ligne et Papilles
-
Angelika des Gourmandises d'Angel
-
Grand chef d'A la bonne vôtre (en fait un bloggeur, ben oui c'est quoi ce sexisme ?)
-
Eric B. d'à voire et à manger, en espérant qu'il n'a pas déjà répondu...

mercredi 6 juin 2007

Les recettes faciles et rapides du soir (2) : poisson salsita verde

Bouh... J'ai laissé passé la date limite du jeu "Salers & Salers" ! J'avais pourtant une idée bien précise qui commençait à prendre forme, mais une grosse tuile m'est tombée dessus au boulot et je n'ai pu faire ni les courses adéquates, ni les petites recherches indispensables à la mise au point, ni tester avant de rédiger la recette... Bref, c'est à l'eau ! Et en ce moment donc, à la maison c'est le minimum syndical côté cuisine. Ce qui donne, entre autres, ce genre de recette, pleine de goût, en vingt minutes chrono. Et puis, le poisson en cubes, c'est pratique pour les personnes qui "aiment manger dans la sérénité" comme mon Titi (comprendre : sans craindre des arrêtes, ou des noyaux - ça c'est pour mon clafoutis limousin authentique).



Bon, je reconnais, le nom fait un peu frime... Mais poisson sauce verte je trouvais ça pas terrible : dans la BD de Brétecher, la peste Agrippine traite une fille de "morue sauce verte", forcément ça inspire moyen.
Pour deux personnes :

- des poissons et crustacés ; ici, environ 3 à 4 morceaux par personne du "mélange nordique" de Monsieur Picard, plus 2 gambas crues du même, mais vous pouvez mettre des anneaux de calamar, des pétoncles...
- une échalote de belle taille,
- cinq ou six anchois marinés à l'huile (attention, à l'italienne, pas préparés comme des sardines),
- une demi-botte de persil,
- deux ou trois cuillères à café de câpres,
- de l'huile d'olive pour émulsionner (je fais au pif).

Si vous utilisez du poisson surgelé, mettez le four à préchauffer thermostat 7 ou 8, puis enfournez, dans un plat, l'ensemble des poissons, coquillages et crustacés. Pendant ce temps, mixer au robot les ingrédients de la salsita verde sauf l'huile. Ajoutez l'huile d'olive au robot selon la consistance souhaitée, crémeuse ou solide. Pour la légèreté, je ne force pas trop... Quelques cuillères à soupe seulement.

Vous avez alors le temps de préparer l'accompagnement. En suivant les règles "Fraîch'Attitude" : moitié légumes, quart protéines, quart céréales et autres glucides lents. Vous pouvez fignoler la présentation en enfilant le poisson sur des brochettes. Bon (blog-) appétit !

PS : ici, de la kacha, qui a une allure bien piteuse, maisj'ignore pourquoi. Jj'ai pourtant suivi à la lettre le mode d'emploi et n'ai obtenu que ces grains éclatés - qui ont bon goût de sarrasin certes, mais pas la consistance de ce que me servait ma famille d'accueil russe quand j'étais là-bas ... Si vous avez des tuyaux sur la cuisson de la kacha, ils sont les bienvenus !!!

dimanche 3 juin 2007

Alliance poivron gingembre : un régal !

Pendant que blogueurs et blogueuses se dépêchent d'envoyer leurs créations courgette à Lavande de Ligne et Papilles, je suis déjà passée au poivron... Un légume que j'adore, surtout rôti, comme j'ai déjà eu l'occasion de le dire ici.

La recette de velouté de poivron que je vous donne ici est vraiment géniale : je crois que ça faisait longtemps que je n'avais pas été aussi contente d'un test recette ! L'alliance poivron - gingembre est sublime (n'ayons pas peur des mots), en plus le beau temps revient, c'est le moment de réaliser ce délicat velouté glacé... A confectionner quelques heures avant le repas.

Pour 4 personnes :

- 5 à 6 beaux poivrons rouges (mais ici j'en avais un vert aussi - environ 1 kg),
- un petit pot de chèvre blanc (du fromage blanc mais au lait de chèvre - dans les magasins bio),
- un citron,
- du gingembre frais (moi j'en avais de chez Monsieur Picard, c'était très bien aussi),
- sel, poivre.

Faites rôtir le poivron au four, fonction gril, pendant 15 à 30 minutes, en le retournant régulièrement pour qu'il rôtisse harmonieusement (avec un alu ou une lèche-frite dessous pour protéger le four des coulées de jus). Une fois que la peau a bien noirci partout, retirez les poivrons et mettez-les à refroidir dans une passoire sous un torchon, ou dans le papier d'alu.

Froids, les poivrons vont très bien s'éplucher. Récupérez un maximum du jus que vous trouverez à l'intérieur des poivrons (mais sans les graines). Mettez les lanières de poivron cuit dans un robot, avec le pot de chèvre blanc, le jus de poivron, le jus du citron, éventuellement une cuillérée d'huile d'olive mais ce n'est même pas la peine à mon avis. Ajouter du gingembre haché selon le goût (une dizaine de petits morceaux de chez Picard en ce qui me concerne), du sel et du poivre. Mixez assez longuement pour obtenir un velouté bien lisse et bien mousseux. Réservez au frigo et servez bien frais.

Sans mentir, c'est une tuerie !!! Nous nous sommes régalés hier soir. En plus, c'est léger... La recette d'origine faisait cuire les poivrons épluchés crus avec le gingembre dans une sauteuse, mais je ne me suis pas vue faire la corvée d'épluchage... et c'est vraiment délicieux ainsi. Mais du coup dans ma recette le gingembre est cru, donc attention à avoir la main légère dessus, à bien mixer. Dans la fiche cuisine, le produit laitier était tout simplement deux yaourts veloutés, mais le chèvre apporte un petit goût en plus ! A mon avis si vous ne trouvez pas le chèvre blanc, deux yaourts de chèvre ou de brebis c'est très bien aussi. Eventuellement écréms pour encore plus de légèreté.

En dégustant hier soir, je me disais : "ce goût me rappelle quelque chose..." et Euréka ! Ce matin, ça m'est revenu ! Mais oui, cette alliance poivron - gingembre, elle est au coeur de la super recette de ma copine Fanny, de... (suite au prochain épisode).

samedi 2 juin 2007

Un petit clown pour faire sourire Miss Cooklicot...



Ce petit clown-là est extrait de photos prises en Mer Rouge en 2004 ! J'espère que ce petit clin d'oeil t'amusera... Je te le donne, mais seulement si tu me promets que Cio-Cio ne le mangera pas !


Pour la minute "naturaliste" : il s'agit d'un poisson-clown typique de la Mer Rouge et de l'Océan Indien : beau jaune d'or, et deux rayures blanches (l'endémique des Maldives n'a qu'une rayure). Très attaché à son anémone (celle-ci, avec ses boules au bout des filaments, est moins commune que celle à longs doigts, et très photogénique), il la défendra si vous approchez votre masque trop près à son goût. Les amateurs de dessins animés noteront que ce clown-là n'est pas Némo (lequel serait plus semblable à au poisson-clown du Pacifique, encore que la couleur et la livrée ne sont pas exactes... en revanche Dory le poisson tête en l'air est un parfait poisson chirurgien blue tang).

Bon, sur ces considérations marines, je retourne à mes fourneaux, mes poivrons pour
Lavande m'attendent...

vendredi 1 juin 2007

Salade "belle tanguera" et macaronis aux courgettes aillées

Comme chacun sait, cette semaine, c'est la courgette qui est à l'honneur chez Lavande... Pour cette occasion, voici deux recettes, qui m'ont été transmises par des amies.

La première est la salade "belle tanguera" de mon amie Céline - qui est d'ailleurs à l'origine de mon pseudonyme. Il ne vous aura pas échappé que je m'appelle aussi Céline... nous nous sommes donc donné des surnoms en fonction de nos passions. Céline qui est une gracieuse danseuse de tango à ses moments de loisirs, est donc "Céline tanguera", et comme j'aime la plongée sous-marine, je suis devenue "Céline-marine". Enfin, sous-marine normalement, mais j'ai décidé de faire court. D'autant que les seuls fonds qui ont vu mon masque ces derniers mois sont ceux de la piscine du 20ème arrondissement de Paris. Et ce que j'y vois ne me donne pas envie de faire des photos pour ce blog... Mais revenons à nos courgettes.

Pour 4 personnes :

- deux belles courgettes fraîches,
- deux tomates ou une grosse poignée de tomates cerises jaunes et rouges,
- un citron,
- un bouquet de menthe,
- un filet d'huile d'olive,
- des pignons (et ici des pistaches non salées).

Lavez et brossez soigneusement les courgettes et les tomates. Epluchez à moitié les courgettes (une lanière sur deux) et tranchez-les à moyenne grosseur. Coupez les tomates en dés (ou en deux si vous utilisez des tomates cerises). Pressez le citron, et versez le jus ansi que le filet d'huile d'olive sur les tomates et les courgettes. Ciselez finement la menthe et ajoutez-la à la préparation. Laissez mariner quelques heures. Au dernier moment, poêlez à sec les pignons (et les pistaches si vous en avez) et ajoutez-les à la salade.
La salade "belle tanguera" est légère, pleine de saveur et de croquant !

La deuxième recette, je la dois à mon amie italienne Alessandra, qui m'a offert il y a quelques années ce livre "100 sauces pour les pâtes", que je trouve génial. Les photos sont très belles, les recettes divines et simples, classée par type (sauce au beurre ou à l'huile, sauce aux légumes, sauces au poisson, sauce à la viande...). Pour ce soir donc, c'était macaronis aux courgettes aillées, avec les superbes macaronis multicolores rapportés le jour même de Milan par mon Titi.

Bon, sur la photo les macaronis sont passés à l'as... mais à mon avis avec des pâtes noires ça doit être encore plus réussi.

Pour 4 personnes :

- deux courgettes,
- deux gousses d'ail,
- de la chapelure,
- de l'huile d'olive,
- sel, poivre, parmesan râpé,
- euh, des pâtes, mais je les mets au pif !

Epluchez les courgettes, coupez-les en petits dés. Faites-les revenir dans une poêle avec deux cuillères à soupe d'huile d'olive, et l'ail épluché et passé au presse-ail. Remuez régulièrement, et laissez cuire, jusqu'à ce que le bord des courgettes soit translucide. Réservez les courgettes dans du sopalin. Faites rissoler deux ou trois cuillères de chapelure dans une cuillère d'huile d'olive pendant une à deux minutes, puis ajoutez les courgettes et poursuivre la cuisson en mélangeant bien, pendant une minute. Faites cuire les pâtes, puis mélanger immédiatement avec les courgettes et saupoudrez de parmesan avant de servir.

Verdict ? Très bon goût, mais privilégiez des pâtes un peu fines sinon c'est un peu lourd. La garniture manque peut-être un peu de fluidité, mais je me vois mal ajouter de la crème ou de l'huile à ce qu'il y a déjà dans les courgettes et la chapelure... Prévoir une sieste après un tel dîner !!!