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samedi 27 novembre 2010

Salade de pois chiche et poutargue



Le froid est venu brusquement, fatigant les organismes. Plus qu'un mois avant les fêtes de fin d'année... Dans ces périodes, les nourritures réconfortantes font du bien. En ce moment, je me régale souvent de salades de légumineuses. Cuites avec de la sarriette et une feuille de laurier, elles sont très digestes. Des aromates pour le goût, ici de la poutargue, mais souvent en alternance de la ventrèche de thon (parfaite avec des haricots de Soisson par exemple) et voici, avec des crudités et un fruit, un déjeuner rapide au bureau, ou un dîner léger.

Pour quatre personnes :

- un bol plein de pois chiches secs,
- une demi-poutargue,
- deux échalotes,
- un citron,
- huile d'olive,
- poivre.

Le sel est superflu, car apporté par la poutargue.

La veille, faire tremper les pois chiches dans de l'eau fraîche pour les réhydrater.

Le jour même, les mettre à cuire environ 40 minutes (ou jusqu'à ce qu'ils soient tendres) avec une feuille de laurier et une branche de sarriette ; j'ajoute souvent du thym pour le goût également.

Coupez la poutargue en fines lamelles. Emincez les échalotes. Dans un saladier, versez les pois chiches, les échalotes, et la poutargue. Ajouter l'huile d'olive à votre goût, ainsi que le zeste et le jus du citron. A déguster immédiatement, tiède, ou froid !

dimanche 14 novembre 2010

Gâteau citron amande, sans blé, sans lait, méthode Seignalet



Il y a quelques temps déjà, j'avais lu (enfin parcouru, les chapitres les plus techniques en biochimie et génétique dépassant largement mes compétences) L'alimentation ou la troisième médecine, du Dr Seignalet. L'alimentation qu'il préconise me semblant difficile au quotidien avec un Titi réfractaire, je m'étais contentée d'éliminer plus ou moins les produits laitiers (en dehors de quelques entorses fromagères), parmi ses trois préceptes clés. Le stage d'apnée que j'ai suivi il y a un mois m'a redonné envie de tester pour quelques mois la méthode, et de voir si ça change quelque chose pour moi, en particulier mes problèmes de circulation sanguine. Je me donne donc jusqu'à Noël, et après je fais un bilan.

Les deux autres principes sont d'éliminer toutes les céréales mutées (il ne reste donc que le riz, et le sarrasin, éventuellement le quinoa) et, le plus difficile, d'éliminer toutes les cuissons à plus de 100°C. Les viandes et poissons, en particulier, doivent être consommés crus. C'est parfait l'été mais l'hiver, je trouve ça dur... Et en viande ça limite au bœuf et au veau, les volailles, le mouton et le porc (en dehors des salaisons) ne se consommant que cuits.

A mon avis, côté températures, je ne suis pas complètement la méthode, mais finalement, ça n'est pas si compliqué que ça d'éliminer les aliments indiqués, compte tenu du fait qu'on a droit à toutes les légumineuses, et surtout fruits et légumes. Le vin est autorisé !

Mon petit déjeuner, par exemple, se compose désormais de deux fruits frais, de fruits secs, auquel j'ajoute une tranche de jambon cru ou de poisson fumé. A ma grande surprise, je n'ai jamais faim comme avant à 11h... J'ai l'impression d'être moins frileuse qu'avant aussi... J'ai plutôt de l'énergie à revendre... Nous verrons si ça continue.

Évidemment, la méthode implique d'adapter ses recettes, mais pas de manger triste ! La preuve avec ce délicieux gâteau au citron, qui m'a régalée plusieurs matins de suite. La cuisson n'est pas encore au point, si certains testent, je suis preneuse d'une amélioration. Le citron confit la veille, en tous les cas, parfume merveilleusement cette recette. Désolée pour les photos prises plusieurs jours après la confection, alors que j'avais empilé les tranches qui se sont collées les unes aux autres...

Pour un moule à manqué de 20cm de diamètre

- un beau citron non traité,
- 6 œufs,
- 170g de poudre d'amande,
- quelques cuillerées de miel ou sirop d'agave (à votre goût),
- une cuillerée à soupe de rhum.

La veille, faites confire dans une casserole d'eau bouillante le citron entier, pendant deux heures. Laissez le ensuite tremper dans de l'eau froide pour oter l'amertume.

Le jour même, préchauffez votre four à 110°C. Dans le bol d'un robot, mettez le citron entier, dont vous aurez seulement enlevé les pépins (si si, avec la peau confite), mixez avec le rhum, la poudre d'amande, les jaunes d'œufs, et le miel que vous ajoutez à votre convenance (selon que vous aimez les gâteaux sucrés ou pas).

Battez les blancs en neige avec une pincée de sel. Incorporez-les délicatement à la préparation précédente. Versez cette pâte dans le moule à manqué tapissé de papier sulfurisé. Enfournez pour environ une heure.

Je dois avouer qu'au bout de ce temps, le gâteau n'était pas cuit au centre... J'ai donc dû remettre et monter un peu la température... Si vous testez la recette, dites-moi si votre gâteau était cuit d'emblée ! Logiquement c'est la température des macarons (dont c'est un peu la base de pâte, d'ailleurs), alors ça devrait marcher...

samedi 6 novembre 2010

Fricassée de shitaké, poireaux et pommes de terre



Mon écran d'ordinateur daignant fonctionner, je peux poster une recette. Voici donc une recette rapide à préparer, qui change des champignons de Paris, et moins chère qu'avec des cèpes ! Les poireaux apportent une saveur différente, par rapport à l'oignon, plus traditionnel en base aromatique. Cette fricassée accompagne très bien un magret rôti au four, comme ici.


Pour deux personnes :

- un magret entier,
- deux jeunes poireaux,
- une gousse d'ail,
- deux grosses pommes de terre,
- une douzaine de shitakés de taille moyenne.

Préchauffez le four, chaleur tournante si possible, à 200°C.

Faites bouillir une casserole d'eau. Pelez et lavez les pommes de terre, coupez-les en rondelles. Quand l'eau bout, jetez-y les pommes de terre. Lavez et séchez les shitakés.

Faites chauffer une grande poêle. Quadrillez au couteau la peau du magret. Quand la poêle est chaude, faite-y suer le magret, peau au fond. Récupérez la graisse qui coule au fur et à mesure. Quand la peau est bien dorée, réservez de côté.

Pelez la gousse d'ail, dégermez-la si besoin. Passez-la au presse ail. Dans la poêle qui a servi pour le magret, à feu moyen, mettez l'ail. Lavez et émincez très finement les poireaux. Ajoutez les dans la poêle. Faites tomber l'ensemble quelques minutes, en remuant bien. Ajoutez les pommes de terre dès qu'elles sont cuites. Laissez mijoter ensemble à feu moyen, puis ajoutez les shitakés. Vous pouvez ajouter de la graisse de canard réservée si la poêle sèche trop.

Pendant ce temps, dès que le four est chaud, mettez-y le magret, sur une grille, peau en bas. Baissez à 180°C pour faire cuire dix minutes. Au bout de ce temps, baissez à 150°C et placez le magret chair contre grille pour encore cinq minutes. Au bout de ce temps il est en principe encore très saignant. A vous d'ajuster la cuisson à votre goût.

Dès qu'il est cuit comme vous l'aimez, sortez-le et laissez le reposer sur une planche quelques minutes, avant de le découper, et de le servir accompagné de la fricassée.