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mardi 24 février 2009

Croque-monsieur de luxe !



Oui, je sais, dix jours de silence... Mon ordinateur n'est plus !!!

Lundi dernier, le soir en rentrant, j'allume machinalement ma titine en fermant les volets... Pas de bruit. Bon, j'ai pas dû appuyer assez fort sur le bouton-poussoir, alors je recommence en passant. Toujours rien !

Au bout de quelques tentatives, il faut se rendre à l'évidence : rhô ben y marche plus, dis. Pas le temps que le cher et tendre calé en informatique se penche sur le malade avant le week-end : verdict, pas plus de réussite que moi.

Et bien sûr ma dernière sauvegarde remonte au mois de septembre...

J'ai encore l'espoir qu'un réparateur patenté pourra venir à mon secours (ça va être sympa de porter l'unité centrale dans le métro). Je verrai ça ce week-end. En attendant, je poste cette recette, dont les illustrations sont encore sur mon appareil-photo, de l'autre ordinateur de la maison (Lyon - Barcelone, ça me donne tout de suite un accès de deux fois 45 minutes à la ressource !).

Un grand classique, mais avec des ingrédients haut de gamme, c'est presque un autre plat !

Pour deux personnes

- 4 belles tranches de pain de bonne qualité,
- 2 longues tranches de jambon de montagne,
- du comté 18 ou 24 mois d'affinage,
- 30 g de beurre,
- une cuillérée à soupe de farine,
- du lait,
- une pincée de noix de muscade râpée,
- sel et poivre.

Préchauffez votre four en position grill.

Préparez rapidement une sauce béchamel, en faisant fondre la moitié du beurre dans une casserole, en ajoutant la farine et en mélangeant bien, puis en ajoutant petit à petit du lait tiédi, jusqu'à obtenir une crème onctueuse. Coupez le feu, salez et poivrez à votre convenance, ajoutez le reste de beurre.

Coupez le comté en fines lanières. Etalez-les sur chaque tranche de pain jusqu'à les couvrir. Placez le jambon entre deux tranches.

Recouvrez chacun des deux croque-monsieur d'une bonne couche de sauce béchamel, puis de comté râpé. Passez le tout au gril jusqu'à ce que le dessus soit bien doré et l'intérieur fondant. A servir avec une salade verte, et à réserver aux soirs d'après sport, car c'est pour le moins rassasiant !

samedi 14 février 2009

Mojito rose, un cocktail génial pour la Saint-Valentin



Ou pour toute autre occasion d'ailleurs (non Fanny je ne suis pas devenue alcoolique, contrairement aux apparences récentes), mais pourquoi pas ce soir ? Les filles, mettez votre Jules à contribution, faites-le piler sauvagement citron vert et feuilles de vigne, euh, de menthe, et régalez-vous ! Ce cocktail est l'un des meilleurs que nous ayions testés jusqu'ici.


Pour un verre à cocktail

- 6 feuilles de menthe,
- 1/2 citron vert coupé en quartiers,
- 2 cuillérées à café de sucre de canne liquide,
- un peu de purée de framboise ou fruits rouges (surgelé chez Picard),
- 1/2 dose de Chambord,
- 1 dose et 1/2 de rhum blanc,
- du jus de cranberry (canneberge) pour remplir le verre.


Rappel : Chambord est une liqueur résultant d'une macération de fruits , d'herbes, et de miel.


Dans le verre à cocktail, mettez ensemble les feuilles de menthe, la purée de fruits rouges, les quartiers de citron vert, le sucre de canne. Pilez le tout pour libérer jus et saveurs.

Ajoutez un peu de glace pilée, puis versez le rhum blanc et le Chambord. Mélangez le tout et recouvrez de jus de cranberry. Servez.

Si vous avez des framboises fraîches, en saison, c'est encore mieux, bien sûr...

mardi 10 février 2009

Quand les tourbillons eryniens rencontrent le cheesecake décadent de Loukoum, ça donne....



... ce banoffee XXL, dont je suis ma foi assez contente !

Cela faisait longtemps que j'avais envie d'imiter Eryn et de préparer un de ces magnifiques gâteaux à étages qu'elle appelle "tourbillons", avec mes saveurs préférées.


J'adore les banoffee, ces gâteaux à base de banane, chocolat et caramel - d'ailleurs, si quand je vais à Toulouse, je ne passe pas en déguster un à L'autre salon de thé, c'est que je me suis mal organisée, hein Fanny ?


Donc, mon tourbillon à moi aurait des couches chocolat, banane et caramel, et un étage cheesecake vanille, parce que c'est trop bon. Et donc là, bien sûr, je me suis inspirée de Loukoum et de son cheesecake décadent banane caramel à la fleur de sel.


Pour le côté caramel, j'ai repris l'idée de Trish Deseine dans son Best of chocolat, de faire de la confiture de lait avec du lait concentré sucré. Pas mal, mais c'est quand même un peu écoeurant, et le goût lacté n'est pas assez caramélisé. Si je refais ce gâteau, j'utiliserai plutôt la sauce caramel à la fleur de sel d'Eryn, le texture sera plus légère, l'allure plus présentable, et le goût plus caramel. Mais enfin bon, ce n'était pas mal pour un début.

J'ai utilisé un moule à charnière de 20cm de diamètre ; pour six personnes, c'était un peu juste, si c'était à refaire je viserais plus grand ! Et aussi, Eryn conseille de faire la génoise dans un moule plus grand et de la tasser ensuite dans le moule à étage. Je n'ai pas pu le faire faute de moule adéquat, mais je vais investir en effet dans un autre moule, car en effet ma génoise était un peu petite après cuisson.

Mon gâteau avait 5 couches : une base croquante caramel chocolat, une couche cheesecake vanille, une pannacotta banane - rhum, une génoise chocolat noir, et une couche banane - dulce de leche. La réalisation s'est étalée sur deux jours, sans compter le jour de finition et service, et comme le dit Eryn, c'est tout à fait faisable !


Jour 1 : réalisation de la base et de la couche cheesecake (36 heures avant dégustation)

Pour la base chocolat caramel croquante :

- 50g de beurre salé,
- 50g de chocolat noir Valrhona,
- 3 cuillérées à café de crème de salidou (ou de sauce caramel fleur de sel),
- 1 cuillérée à soupe de pralin,
- 3 cuillérées à soupe de gaufrettes ou de gavottes émiettées.


Préparez un bain-marie (pour moi, avec deux casseroles). Dans la petite casserole, mettez le beurre salé et le chocolat à fondre, remplissez l'autre casserole d'eau et mettez le tout à bouillir. Lorsque chocolat et beurre sont fondus, ajoutez la crème de salidou (ou sauce caramel) et mélangez bien. Hors du feu, ajoutez le pralin et les gaufrettes émiettées qui ajouteront du croquant.


Chemisez votre moule à charnière de papier sulfurisé et tassez dedans votre préparation.


Pour le cheesecake vanille

- 300g de Philadelphia cream cheese (soit une boîte et demie),
- 3 petits suisses (soit environ 90g)
- un tiers de boîte de mascarpone (soit 80g),
- 50g de sucre,
- deux oeufs,
- une gousse de vanille.


Préchauffez votre four thermostat 160°C.

Dans un cul de poule, battez ensemble les fromages (soit environ 500g). Si vous ne trouvez pas de Phuladelphia, remplacez par du Kiri ou du fromage à tartiner équivalent Leader Price (selon Loukoum, le plus proche du Philadelphia).

Ajoutez le sucre, battez bien, puis chaque oeuf l'un après l'autre, en battant bien entre pour hologénéiser la préparation. Avec un couteau, fendez proprement la gousse de vanille, collectez les graines noires, et mélangez bien à la préparation fromagère l'ensemble des graines de la gousse. Il faut une vanille de très bonne qualité, style vanille bourbon de la Réunion.


Versez la préparation dans le moule sur la couche croquante, enfournez le tout pour une heure. Au bout de l'heure, éteignez le four et laissez le cheesecake entièrement refroidir dedans. Quand le cheesecake est refroidi, réfrigérez-le.


Jour 2 : préparation de la confiture de lait, de la pannacotta de banane et de la génoise chocolat.

Préparation de la dulce de leche (confiture de lait)

- une boîte moyenne de lait concentré sucré (400g),
- deux heures de temps devant soi.


Remplissez une casserole d'eau. Immergez-y la boîte hermétique. Mettez le tout à bouillir. Quand l'ébullition est atteinte, mettez un couvercle et baissez le feu jusqu'à ce qu'il n'y ait plus qu'un tout petit bouillon. Laissez ainsi chauffer pendant deux heures. A la fin de ce temps, enlevez l'eau chaude, versez de l'eau froide. Ne touchez pas à la boîte et laissez-la refroidir complètement jusqu'au lendemain.


Pour la panna cotta de banane

- deux bananes,
- 2 cuillérées à soupe de sucre,
- 1 cuillérée à soupe de rhum,
- le jus d'un citron jaune,
- 20cl de crème fleurette,
- 3 feuilles de gélatine.


Dans une casserole, écrasez les bananes avec le jus de citron (pour éviter qu'elle noircisse) et le sucre. Ajoutez la crème, mélangez bien et mettez le tout à chauffer à feu moyen. Ajoutez le rhum quand l'ensemble chauffre bien.

Pendant ce temps, faites tremper les feuilles de gélatine dans un bol d'eau très froide. Essorez-les, puis incorporez-les à la crème de banane bien chaude, hors du feu, l'une après l'autre, en mélangeant bien. Laissez refroidir un peu, sans laisser prendre, puis quand la préparation est tiède, versez-là sur la couche cheesecake, et remettez le tout au frigo.


Pour la génoise au chocolat extra-forte

- 2 oeufs,
- 50g de cacao dégraissé en poudre,
- 30g de sucre,
- 10g de maïzena.

Préchauffez votre four à 180°C.

Séparez les blancs des jaunes. Battez les jaunes avec le sucre jusqu'à ce qu'ils blanchissent. Ajoutez le cacao, mélangez bien, puis la maïzena, et mélangez encore.

Battez les blancs en neige très ferme. Incorporez un tiers des blancs à la préparation chocolatée en mélangeant fermement, puis le reste des blancs très doucement, pour ne pas les casser.

Prenez un moule avec un diamètre d'environ 2 cm supérieur au moule que vous avez utilisé jusque là. Tapissez-le de papier sulfurisé. Versez la préparation de la génoise, et enfournez pour 15 minutes.

Quand la génoise est encore tiède, démoulez-là, et tassez-là à l'endroit sur la couche de panna cotta à la banane. Remettez le tout au réfrigérateur.


Jour 3 : finition et dégustation.


Sortez le gâteau une demi-heure avant le service. Au moment de servir, ouvrez la boîte de confiture de lait, et tartinez-en généreusement la génoise chocolatée. Epluchez deux bananes, et découpez des rondelles que vous placerez dessus. Citronnez légèrement pour éviter leur noircissement.

Mon gâteau n'était pas très présentable, car j'ai d'abord mis les bananes, et ensuite voulu les recouvrir de confiture de lait, mais sa texture n'est pas assez fluide pour cela. Ne commettez donc pas la même erreur que moi !

Enrhumée je n'ai pas trop pu en profiter moi-même, mais un convive mâle m'a demandé la recette, et deux en ont repris (heureusement, pas plus, cela n'aurait pas été possible car il n'en restait pas assez) donc j'imagine que bien que très consistant l'ensemble était plutôt bon.

Je ne peux donc en tout cas que vous inciter à vous lancer vous aussi dans une de ces créations !

samedi 7 février 2009

Pour changer de la complète, deux garnitures de galette de sarrasin




Lundi dernier, c'était la Chandeleur. Un bon prétexte pour les deux gourmands que nous sommes, de faire un bon repas de crêpes. Pour les sucrées, j'ai pris la recette traditionnelle de mon Ginette Matthiot, et aligné sur la table miel du Morvan*, pâte chocolat-noisette bio, pâte de chocolat noir de chez Le Pain Quotidien, confitures maison (prune, melon, kiwi, agrumes) de ma grand-mère, de sa voisine Colette, de ma copine Céline.

Pour le salé, j'avais acheté à mon supermarché bio le midi même des galettes de sarrasin (quand on a un travail prenant, on ne peut pas tout faire maison chez soi le soir), et préparé les deux garnitures suivantes, qui changent de la trilogie oeuf - jambon - fromage. On a adoré, surtout la première. J'avais choisi des toutes petites galettes, de la taille d'une assiette à dessert, afin de pouvoir varier les garnitures.

* ce miel est fabriqué par des amis apiculteurs, il est bio, absolument divin, et gagne chaque année des médailles au concours général agricole. Si vous allez au Salon de l'Agriculture, ne manquez pas de leur rendre visite et de découvrir leurs miels, mais aussi leurs pain d'épices et biscuits !

Pour deux crêpes à la compotée de tomate et poivron :

- la moitié d'une boîte moyenne de tomates au jus,
- une poignée de lanières de poivrons surgelées (ou un poivron coupé en lanières),
-un gros oignon,
- trois cuillérées à soupe de vinaigre balsamique,
- deux cuillérées à soupe d'huile d'olive,
- une gousse d'ail,
- deux oeufs,
- de l'origan séché,
- du fromage râpé,
- sel et poivre.

Dans une poêle, mettez à suer dans l'huile d'olive l'oignon émincé et la gousse d'ail hachée. Quand l'oignon devient translucide, ajoutez les lamelles de poivron, puis les tomates au jus avec une partie du jus. Remuez, En écrasant les tomates dans la préparation de façon qu'elle soit homogène. Ajouter l'origan, remuez, puis le vinaigre balsamique. Laissez compoter un peu. Salez et poivrez à votre goût.

Tassez cette préparation d'un côté de la poêle pour faire frire les oeufs au plat de l'autre.

Quand les oeufs sont prêts, placez dans votre crêpière les deux galettes de sarrasin. Garnissez une moitié de chacune avec la compotée, ajoutez du fromage râpé dessus, l'oeuf au plat, et refermez. Faites chauffez à feu doux jusqu'au moment de servir.


Pour deux crêpes chèvre, roquette et noix :

- la moitié d'un chèvre frais de taille petite à moyenne,
- une grosse poignée de roquette fraîche,
- trois cuillérées à soupe de crème fraîche,
- une poignée de cerneaux de noix,
- sel et poivre.

Dans une casserole, faites chauffer la crème fraîche. Emiettez-y le chèvre et mélangez vivement pour obtenir une préparation homogène.

Lavez et séchez bien la roquette. Ajoutez-là à la préparation à base de chèvre, puis les cerneaux de noix. Salez et poivrez à votre goût.

Quand la préparation a perdu son côté liquide et est crémeuse, garnissez une moitié de galette avec, puis refermez. Faites chauffez à feu doux jusqu'au moment de servir.


Dans une assiette, servez les deux crêpes et une belle salade avec. Bonne dégustation !

mercredi 4 février 2009

Soupe carotte, coriandre, gingembre, à adopter hiver comme été




Je croyais avoir échappé au rhume qui a successivement terrassé la plupart de mes collègues, en me barricadant dans mon bureau. Mais non. A mon tour, j'ai été gagnée par la fièvre, toux, maux de tête et autres joyeusetés. Du coup, me voici chez moi, avec un chocolat chaud, emmitouflée dans un châle... Heureusement, l'OCDE m'occupe obligeamment, puisque je dois relire et annoter un document de plus de 130 pages (in English of course). Que je fasse ça chez moi ou au bureau, ça revient au même, il faut de l'isolement et de la concentration. Bref, vive le télétravail.


De la chaleur, du repos, et beaucoup de liquides chauds, c'est comme ça que je me soigne. La soupe suivante est bien adaptée, car elle est gorgée de vitamine C et de stimulants (herbes et gingembre frais). Délicieuse chaude, elle vous régalera encore cet été, en vous rafraîchissant. C'est beau, la polyvalence...

Pour 4 personnes :

- un oignon,
- cinq à six belles carottes,
- environ deux centimètres de racine de gingembre frais,
- le jus d'un citron,
- un bouquet de coriandre fraîche,
- un litre et demi d'eau,
- sel et poivre.


Das une cocotte, versez l'eau, et ajoutez l'oignon et les carottes, épluchés et coupés en morceaux. Fermez la cocotte, et faites cuire, dix minutes après la montée en pression.

Pendant ce temps, pressez le citron et recueillez-en le jus. Pelez et râpez le gingembre. Lavez et ciselez la coriandre.

Quand la soupe est cuite, passez-la au mixeur longuement pour obtenir un velouté. Assaisonnez à votre goût. Vous pouvez ajouter de la crème fraîche si vous voulez une consistance encore plus soyeuse.

Au moment de servir, ajoutez le jus de citron, le gingembre frais, et la coriandre émincée. Mélangez bien. Les incorporer au dernier moment permet de préserver leurs vitamines, notamment C, qui n'aime pas trop la chaleur. Elle n'aime pas l'air non plus, donc préparez votre soupe juste avant de passer à table.


Vous pouvez remplacer le citron par de l'orange ou du pamplemousse.