J'ai vu il y a quelques mois un reportage dans "Zone interdite" ou "Capital" (j'ai pas encore compris la différence éditoriale entre les deux magazines de la petite chaîne qui monte, à part que l'un est présentée par une charmante damoiselle, euh dame, et l'autre par un Ken à particule) à propos du succès des poêlées de légumes surgelées. J'en achetais parfois auparavant, et c'est vrai qu'elles sont bonnes, mais malgré tout je n'aime pas le fait de ne pas savoir d'où viennent les légumes ni la quantité d'assaisonnement utilisée.
Bref, désormais, je fais mes poêlées moi-même, au wok de préférence. Elles varient au gré des saisons et des prix du marché. Mes haricots verts, par exemple, je les ai payés 2 euros le kilo au marché de Saint-Mandé qui n'est pas exactement la grande braderie de Paris côté tarifs. Les gombos viennent de chez Tang, à environ 3 euros le kilo. Les poivrons c'était 5,70 parce que je les prends au bio (c'est un légume qui est plus souvent que d'autres pris en défaut en matière de résidus de pesticides en agriculture conventionnelle). Et ainsi de suite.
Au total, elles me reviennent donc moins cher que la moins chère des poêlées de chez Picard, par exemple, la campagnarde à 3,80 euros le kilo, qui contient beaucoup de pommes de terre. Evidemment en grande distribution on peut trouver encore moins cher mais il ne faut pas se faire d'illusion, quand on paie moins cher il peut y avoir des explications au niveau de la qualité des ingrédients et notamment de l'itinéraire cultural des légumes.
Ma façon de procéder est immuable : deux cuillérées à soupe d'huile d'arachide, avec quelques gouttes d'huile de sésame pour son parfum dans le wok. Je mets d'abord à suer une gousse d'ail ou deux, épluchées et passées au presse-ail, avec un oignon blanc émincé finement. Si je veux un goût thaï ou vietnamien, c'est à ce stade que j'ajoute les autres aromates : citronnelle fraîche en bâtonnets, gingembre en lamelles, ciboule. La chaleur fait ressortir les arômes.
Ensuite j'ajoute les légumes proprement dit, à faire sauter à feu vif. J'essaie d'avoir toutes sortes de couleurs, et de les couper en petits morceaux et fins bâtonnets. Les choux chinois et pak-choï sont découpés aux ciseaux par exemple. Les poivrons rouges ou jaunes apportent leur croquant en plus de leur note vive.
A ce stade pour une poêlée à la thaï j'ajoute une cuillérée à soupe de sauce de soja (souvent tamari chez moi). En fin de cuisson, j'ajoute les herbes fraîches émincées : persil et ciboulette, basilic pour un petit air de Provence, ou bien coriandre, basilic thaï, et autres plantes aromatiques dont les noms m'échappent (faudra que je note pour vous la prochaine fois) - ma préférée étant une à longues feuilles qu'on met dans le phô. Une illustration valant mieux qu'un long discours, à droite le basilic thaï (horapa) à gauche ma préférée.
Et voilà une base pour un bon repas, à décliner à l'infini. Vous pouvez ajouter dans le wok une source de protéine en petits morceaux pour une cuisson rapide (tofu, crevettes, blancs de seiche, porc hâché, poulet, canard)... servir à côté du riz blanc ou du riz gluant, et votre dîner est prêt !
5 commentaires:
oui, j'ai moi aussi vu l'émission sur le sujet!
Ta poêlée est super et bien aromatisée!!!! miam!!!!
bisousbisous**
Elo
tu sais ce a un effet magique dans les poêlés? La sauce d'huitre que tu trouve en magasins asiatiques...
j'aime beaucoup cette poêlée et elle est beaucoup plus saine que celles surgelées !
Merci les filles ! Et merci Loukoum de ta suggestion - j'en ai d'ailleurs, de la sauce d'huître (je crois que j'ai raflé dans les rayons à peu près tout ce qui peut se faire comme sauce, y compris certaines dont je ne sais pas quoi faire...), j'en mettrai dans la prochaine que je ferai !!!
juste un petit mot de russie avec une pensee particuliere pr toi puisque nous avons parle de ce pays. je rentre demain mais t envoie plein d ondes russes positives
Paca,
Lisanka
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