
Des recettes toutes simples glanées au fil de mes voyages et rencontres et des bonnes adresses à partager


Le tout premier m'a été offert par mon tonton Joël (qui déteste qu'on l'appelle tonton, donc j'insiste) quand j'avais huit ans. C'est chou, non ? Et complètement vintage. Les recettes datent des années 1970, on y trouve par exemple des paupiettes fourrées à l'oeuf dur, un truc quand même assez improbable aujourd'hui quand on y songe...


Aujourd'hui, pour cuisiner étranger, je m'approvisionne dans les librairies anglo-saxonnes en livres de la collection de l'Australian Women Weekly (un mensuel, comme son nom ne l'indique pas). Vous voyez ici les petits formats, bien pratiques, il y en a aussi des plus grands. Si vous ne parlez pas anglais, sachez que la collection Marabout Chef en a beaucoup repris.



J'aime beaucoup cette collection moyen format, couverture dure, de Marabout. Ce sont aussi des valeurs sûre pour les recettes. Voici mes deux préférés, mais ceux sur les tatins, les risottos, les salades de pâtes, sont très bien aussi.














Quand j'avais vingt ans (et alors que je ne cuisinais pas vraiment encore), je me suis fait offrir par ma maman mon robot (qui marche toujours parfaitement après 16 ans) et par ma grand-mère paternelle une cocotte-minute. Mais j'ai aussi récupéré un manuel de cuisine de cocotte-minute, datant de l'époque où il fallait avoir de sacrés biscottos pour les fermer (la mienne se clipse, évidemment).
Je l'adore, car les recettes sont les mêmes que dans des livres plus récents, mais il y a dans les illustrations cette irrésistible petite touche sixties (je suis une grande sentimentale, ça m'a plombée quand le grille-pain de mon enfance que je m'étais approprié en quittant la maison, blanc et orange, a rendu l'âme, et là je commence mon travail de deuil car l'essore-salade vintage, également orange, en prend aussi le chemin). Cela se sent dans les photos des plats (pas de food stylist comme aujourd'hui !) mais surtout, les pages introductives. Je ne résiste pas au plaisir de les partager avec vous (désolée pour la publicité involontaire...). Ah, cette coiffure bombée, ce petit air sérieux en faisant les comptes (car oui, la cocotte permet d'économiser du gaz !)...


Je ne sais pas vous, mais ma préférée c'est celle avec le fichu rouge sur la tête, genre, je pars en pique-nique avec ma cocotte et des langoustes (Chéri, t'as bien pris le Butagaz ?)


Vous l'aurez compris, l'automne est déjà arrivé à Paris, on a rangé les salades et on ressort les plats chauds. Je fais cette blanquette avec du veau pour Titi (il ne faut pas lui parler de tofu), mais vous pouvez donc utiliser du tofu (simplement, il faudra le pocher très légèrement en fin de cuisson du bouillon et des légumes) ou de la dinde (idem).






