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mardi 31 mars 2009

Stoemp bruxellois, carotte et poireau (moi aussi je sais planquer les choux !)




Depuis hier, je ne me lasse pas de feuilleter un petit livre rouge... euh, rose, au titre drôle et particulièrement bien trouvé, de la collection Grain de sel de chez Tana, que j'affectionne. J'ai déjà mis dans mon sac à provision des choux-raves pour tester une des recettes... et je sens que ce ne sera pas la seule ! En plus, il est signé par ma marraine blogosphérique... et c'est elle qui en parle le mieux !

En attendant de tester, dans la même veine, je propose ce stoemp bruxellois. J'ai découvert ce plat chez des amis qui vivent là-bas. Le stoemp est en fait une purée de pommes de terre agrémentée de légumes, et servie avec une belle saucisse c'était un plat d'hiver simple, roboratif et délicieux ! Planqués derrière la pomme de terre (amie des enfants, c'est bien connu), se faisant tout petits, tout émincés, poireaux, carottes et oignons exhalent leurs saveurs. Lavande, tu me diras si tes trois goûteurs approuvent ?

Pour 4 personnes :


- 4 belles pommes de terre type bintje ou BF15 (si tant est que ça existe encore),
- 2 carottes moyennes,
- 2 poireaux moyens,
- 2 oignons,
- 50g de beurre,
- un tiers de bouillon de volaille en cube,
- sel et poivre.


Lavez et épluchez carottes et pommes de terre. Lavez les poireaux, émincez-les.

Faites cuire à la vapeur les pommes de terre pendant 15 minutes. Pendant ce temps, râpez finement les carottes, émincez les oignons. Et faites blanchir les poireaux à l'eau bouillante cinq minutes. Gardez l'eau de cuisson des poireaux.

Dans une grande casserole, mettez 30g de beurre, et faites-y revenir les oignons, puis les carottes et les poireaux. Laissez suer quelques minutes. Ajoutez un demi-verre d'eau de cuisson des poireaux, un tiers de cube de bouillon de volaille ou de fond de veau. Remuez pour bien mélanger. Ajoutez les pommes de terres cuites, écrasez-les grossièment à la fourchette. Il ne faut pas que la texture soit trop fine. Ajoutez un peu d'eau de cuisson des poireaux pour obtenir une texture à votre convenance. Enfin, faites fondre le reste de beurre dans la préparation et mélangez-le bien. Salez et poivrez.

Votre stoemp est prêt à déguster ! A mon avis, ça doit être très bon avec d'autres légumes, des choux, des endives...

mercredi 25 mars 2009

Briks pois chiches, thon, feta et basilic (merci Elo !)


J'aime beaucoup les briks, depuis mon enfance, car elles font partie de mon patrimoine familial et culinaire. Avec une salade de légumes à côté, je trouve que c'est un repas du soir léger mais qui ne laisse pas sur sa faim, plutôt complet, et préparé en un clin d'oeil. Viande, fromage, oeuf, poisson, les recettes ne manquent pas et cela permet d'accomoder les restes. Et je ne connais personne qui leur résiste !


J'ai testé une recette de tartinade de Miss Cooklicot, en garniture de brik. C'était à tomber ! Je vous invite à essayer. Problème, je n'ai pas retrouvé la recette de tartinade d'origine... Elo, aide-moi, que je te rende justice !


Pour 4 personnes :


- une boîte moyenne de thon à l'eau,
- une boîte moyenne de pois chiches au naturel,
- une gousse d'ail,
- un bouquet de basilic,
- la moitié d'un paquet de feta,
- un oeuf,
- poivre.


Au robot, mixez ensemble le thon, les pois chiches rincés et égouttés, la gousse d'ail dégermée, la feta, le basilic grossièrement ciselé, l'oeuf cru, et le poivre. Avec le fromage et le poisson je trouve la crème de pois chiche généralement déjà assez salée, mais vous pouvez en rajouter si vous le souhaitez.


Utilisez cette garniture pour fourrer les feuilles de brik, et pour le reste, vous connaissez la méthode !

samedi 21 mars 2009

Salade croquante pour célébrer le printemps




Enfin le soleil est installé à Paris ! L'air reste vif, les températures basses (on est pas dans le Midi, tout de même, ou dans les Landes où ma maman a enregistré un 28°C cette semaine), mais la nature explose. Comme me l'a expliqué un collègue agronome, les plantes ont besoin de cumuler un certain nombre de degrés pour entamer leur processus de régénération, donc avec quelques jours de suite à 15°C, tout sort d'un coup !

Notamment de délicates fleurs blanches sur les arbres de ma rue (qu'il faudra que je photographie, j'ignore leur essence et ça m'intrigue, j'espère que vous pourrez me dire ce que c'est), ainsi que le magnolia qui commence à pointer ses cônes roses (qui étaient déjà en fleurs à Toulouse le week-end dernier).


Pour fêter le retour du printemps, cette salade colorée et croquante, inspirée de la salade Waldorf. Avec quatre fruits et légumes, c'est un concentré de vitamines ! Et vous pouvez remplacer le poulet par du tofu si vous êtes végétariens.

Les quantités sont calculées plutôt pour un plat principal.



Pour 4 personnes :

- trois belles endives,
- un poivron rouge,
- trois branches de céleri,
- une grosse poignée de cerneaux de noix,
- une poignée de raisins secs,
- trois pommes Granny Smith,
- deux blancs de poulet,
- un bouquet d'estragon,
- le jus de deux citrons,
- une cuillérée à soupe de mayonnaise,
- sel et poivre.


Dans une poêle, saisissez les blancs de poulet puis laissez les cuire à feu doux. Laissez ensuite refroidir. Coupez les en petits carrés.


Lavez, épluchez, et coupez en petits morceaux les pommes, le cèleri branche, le poivron, les endives. Ciselez l'estragon. Concassez brièvement les cerneaux de noix mais fichez la paix aux raisins.

Dans un saladier, mélangez le citron et la mayonnaise. Salez et poivre à votre goût. Ajoutez tous les ingrédients et remuez bien.

Bon appétit !

mercredi 11 mars 2009

Petits roulés de sardines à la sicilienne de Sigrid Verbert




Je ne sais pas vous, mais moi, j'adoooooore les petits livres de cuisine de la collection "Grain de sel" de chez Tana (et je précise que personne ne me paie pour le dire, et que je n'y ai pas de projet de livre non plus !). Je guette d'ailleurs une sortie prévue ce mois-ci avec impatience... Mais chut !

Il y en a deux que je pille déjà régulièrement pour mes repas, le Petit guide d'initiation à la cuisine US de Framboiz, dont j'ai déjà chanté la key lime pie (mais j'adore aussi sa salade Ceasar, son sandwich Waldorf, sa Cobb salad...), et C'est italien, ça ? de Sigrid Verbert.

Il est plein de recettes originales (enfin, pour quelqu'un qui ne connaît la gastronomie italienne qu'en touriste) et épatantes. En voici une, pour vous donner un exemple !

Pour 4 personnes :

- 8 petites sardines fraîches, préparées en portefeuille par votre poissonnier,
- 100g de chapelure,
- 50g de pistaches nature,
- 50g de raisins secs, préalablement regonflés dans de l'eau tiède,
- 8 anchois au sel,
- le zeste d'une orange bio,
- persil haché,
- huile d'olive vierge,
- poivre.


Préchauffez votre four thermostat 180°C.

Dans une poêle, faites chauffer l'huile, ajoutez les trois quarts de la chapelure, laissez blondir. Ajoutez les raisins égouttés, le zeste d'orange, les pistaches grossièrement hachées, les anchois hachés, le persil. Poivrez et mélangez. Vous pouvez saler si vous trouvez que ça ne suffit pas avec les anchois.

Prenez une sardine. Déposez une noix de farce à un bord, et roulez-la. Procédez de même avec les autres sardines. Déposez les dans un plat à four, saupoudrez du reste de chapelure, d'un peu d'huile d'olive, et enfournez pour vingt minutes environ.

Sigrid Verbert les sert à l'apéritif, mais avec une salade, j'ai trouvé que c'était une entrée délicate et superbe !

samedi 7 mars 2009

Fonds d'artichaut aux épices, comme au temps de Louis XIV



C'est il y a deux semaines, lors d'un week-end dans mon Sud-Ouest natal, que j'ai goûté cette recette de ma tante Françoise. J'ai tellement adoré que j'en ai refait très vite à la maison, avec le même bonheur, et je compte la tester sur d'autres légumes, comme le topinambour, dont la saveur fait penser à celle de l'artichaut, ou peut-être le panais.


Testez, vous m'en direz des nouvelles ! Et pour vous faire rêver, en fin de recette, quelques photos de la dune du Pyla...

Pour 4 personnes :

- environ 600g de fonds d'artichauts,
- 75g de beurre ou margarine végétale non hydrogénée,
- 2 clous de girofle,
- un citron,
- une demi-cuillérée à café de muscade moulue,
- sel et poivre.

Vous pouvez bien sûr utiliser des fonds d'artichaut surgelés ou en conserve. J'en avais environ 18.

Faites bouillir une casserole d'eau. Mettez-y à blanchir et cuire les fonds d'artichauts pendant cinq bonnes minutes.

Egouttez les fonds d'artichauts. Coupez-les en quartiers.

Dans une poêle, faites fondre la matière grasse choisie. Ajoutez les clous de girofle et les fonds d'artichaut, salez et poivre à votre convenance. Laissez cuire en remuant régulièrement, pour que les fonds dorent sur tous les côtés, pendant environ dix minutes, un peu plus si vous les aimez très fondants.

Au moment de servir, saupoudrez la noix de muscade, et arrosez du jus du citron. Mélangez bien pour que citron et épices imprègnent bien tous les légumes.

Bon appétit !

mardi 3 mars 2009

Chic, spectaculaire, et très bon : Cobalt margarita




"Bonjour Monsieur, je viens vous voir parce que mon ordinateur ne s'allume plus !"

"Et bien ça peut être le bloc d'alimentation, ou alors la carte mère, on va tester ça."

"Tenez, j'ai apporté mon câble pour le brancher"

"Non non, pas la peine, j'ai ce qu'il faut... bon, ben il s'allume pas, donc hélas, ce n'est pas le bloc d'alimentation."

"Ah ? Et alors, c'est forcément la carte mère ?"

"Et bien oui, à 99% c'est sûr."

"Donc il faut la changer ?"

"Oui, mais votre ordinateur est vieux, on ne fait plus de processeur comme ça, donc il faut le changer aussi. Et puis ça là... pareil, il va falloir changer car on n'en fait plus des comme ça... Moi à votre place, j'en achèterai un neuf, d'ordinateur, parce que là, ça va vous revenir aux trois quarts du prix d'un neuf, de toutes les façons".

Tête de trois pieds de long : elle a quand même que 5 ans, cette bécane.

"Oui mais bon... ça m'embête de tout jeter à la poubelle plutôt que d'essayer de le réparer ! C'est pas trop ma philosophie de vie, le jetable" (bon en vrai je l'ai pas dit aussi élégamment et de façon aussi synthétique ; mais c'était l'idée générale).

Silence.

"Bon, je vais tester l'alimentation avec un autre câble, on ne sait jamais... oh, ben cette fois-ci il s'allume ! Bon ben heureusement que j'ai été persévérant".

Heureusement pour ma pomme, qui allait sinon être une belle poire, oui. Et encore, je vous l'ai fait courte : j'ai zappé le premier épisode (où l'on teste un appareil sans le brancher) et le troisième (regardez mon zoli portable neuf que je peux vous vendre).

Donc voilà, on a changé le bloc d'alimentation, et c'est reparti comme en 14, sauf que maintenant je vais faire des sauvegardes... Allez, tous les mois, pour commencer. Pas d'objectif trop ambitieux.

Et pour fêter ça, un super cocktail, un ! (non mais je vous jure, en vrai je bois que le samedi soir)


Cobalt margarita (dose pour une personne)

- 4 ou 5 glaçons,
- 1 et 1/4 de dose de tequila,
- 1/2 dose de curaçao bleu,
- 2 cuillérées à café de Cointreau,
- 3/4 de dose de jus de citron vert fraîchement pressé,
- 3/4 de dose de jus de pamplemousse fraîchement pressé.

Dans un shaker, mettez les glaçons. Ajoutez l'ensemble des ingrédients, et frappez jusqu'à ce que de la condensation se forme sur l'extérieur du shaker.

Filtrez le mélange et versez-le dans un verre à Martini. Servez.

Vous pouvez comme nous givrer le verre, en humidifiant les bords avec un quartier de citron vert, puis en passant le bord dans du sel fin. Vous pouvez ausis décorer ensuite d'une torsade de zeste de citron, d'une cerise amarena piquée sur un cure-dent...

Le jus de pamplemousse déjà pressé fait très bien l'affaire quand il est de bonne qualité. Pour le citron en revanche, le citron frais, il n'y a rien de mieux.

mardi 24 février 2009

Croque-monsieur de luxe !



Oui, je sais, dix jours de silence... Mon ordinateur n'est plus !!!

Lundi dernier, le soir en rentrant, j'allume machinalement ma titine en fermant les volets... Pas de bruit. Bon, j'ai pas dû appuyer assez fort sur le bouton-poussoir, alors je recommence en passant. Toujours rien !

Au bout de quelques tentatives, il faut se rendre à l'évidence : rhô ben y marche plus, dis. Pas le temps que le cher et tendre calé en informatique se penche sur le malade avant le week-end : verdict, pas plus de réussite que moi.

Et bien sûr ma dernière sauvegarde remonte au mois de septembre...

J'ai encore l'espoir qu'un réparateur patenté pourra venir à mon secours (ça va être sympa de porter l'unité centrale dans le métro). Je verrai ça ce week-end. En attendant, je poste cette recette, dont les illustrations sont encore sur mon appareil-photo, de l'autre ordinateur de la maison (Lyon - Barcelone, ça me donne tout de suite un accès de deux fois 45 minutes à la ressource !).

Un grand classique, mais avec des ingrédients haut de gamme, c'est presque un autre plat !

Pour deux personnes

- 4 belles tranches de pain de bonne qualité,
- 2 longues tranches de jambon de montagne,
- du comté 18 ou 24 mois d'affinage,
- 30 g de beurre,
- une cuillérée à soupe de farine,
- du lait,
- une pincée de noix de muscade râpée,
- sel et poivre.

Préchauffez votre four en position grill.

Préparez rapidement une sauce béchamel, en faisant fondre la moitié du beurre dans une casserole, en ajoutant la farine et en mélangeant bien, puis en ajoutant petit à petit du lait tiédi, jusqu'à obtenir une crème onctueuse. Coupez le feu, salez et poivrez à votre convenance, ajoutez le reste de beurre.

Coupez le comté en fines lanières. Etalez-les sur chaque tranche de pain jusqu'à les couvrir. Placez le jambon entre deux tranches.

Recouvrez chacun des deux croque-monsieur d'une bonne couche de sauce béchamel, puis de comté râpé. Passez le tout au gril jusqu'à ce que le dessus soit bien doré et l'intérieur fondant. A servir avec une salade verte, et à réserver aux soirs d'après sport, car c'est pour le moins rassasiant !

samedi 14 février 2009

Mojito rose, un cocktail génial pour la Saint-Valentin



Ou pour toute autre occasion d'ailleurs (non Fanny je ne suis pas devenue alcoolique, contrairement aux apparences récentes), mais pourquoi pas ce soir ? Les filles, mettez votre Jules à contribution, faites-le piler sauvagement citron vert et feuilles de vigne, euh, de menthe, et régalez-vous ! Ce cocktail est l'un des meilleurs que nous ayions testés jusqu'ici.


Pour un verre à cocktail

- 6 feuilles de menthe,
- 1/2 citron vert coupé en quartiers,
- 2 cuillérées à café de sucre de canne liquide,
- un peu de purée de framboise ou fruits rouges (surgelé chez Picard),
- 1/2 dose de Chambord,
- 1 dose et 1/2 de rhum blanc,
- du jus de cranberry (canneberge) pour remplir le verre.


Rappel : Chambord est une liqueur résultant d'une macération de fruits , d'herbes, et de miel.


Dans le verre à cocktail, mettez ensemble les feuilles de menthe, la purée de fruits rouges, les quartiers de citron vert, le sucre de canne. Pilez le tout pour libérer jus et saveurs.

Ajoutez un peu de glace pilée, puis versez le rhum blanc et le Chambord. Mélangez le tout et recouvrez de jus de cranberry. Servez.

Si vous avez des framboises fraîches, en saison, c'est encore mieux, bien sûr...

mardi 10 février 2009

Quand les tourbillons eryniens rencontrent le cheesecake décadent de Loukoum, ça donne....



... ce banoffee XXL, dont je suis ma foi assez contente !

Cela faisait longtemps que j'avais envie d'imiter Eryn et de préparer un de ces magnifiques gâteaux à étages qu'elle appelle "tourbillons", avec mes saveurs préférées.


J'adore les banoffee, ces gâteaux à base de banane, chocolat et caramel - d'ailleurs, si quand je vais à Toulouse, je ne passe pas en déguster un à L'autre salon de thé, c'est que je me suis mal organisée, hein Fanny ?


Donc, mon tourbillon à moi aurait des couches chocolat, banane et caramel, et un étage cheesecake vanille, parce que c'est trop bon. Et donc là, bien sûr, je me suis inspirée de Loukoum et de son cheesecake décadent banane caramel à la fleur de sel.


Pour le côté caramel, j'ai repris l'idée de Trish Deseine dans son Best of chocolat, de faire de la confiture de lait avec du lait concentré sucré. Pas mal, mais c'est quand même un peu écoeurant, et le goût lacté n'est pas assez caramélisé. Si je refais ce gâteau, j'utiliserai plutôt la sauce caramel à la fleur de sel d'Eryn, le texture sera plus légère, l'allure plus présentable, et le goût plus caramel. Mais enfin bon, ce n'était pas mal pour un début.

J'ai utilisé un moule à charnière de 20cm de diamètre ; pour six personnes, c'était un peu juste, si c'était à refaire je viserais plus grand ! Et aussi, Eryn conseille de faire la génoise dans un moule plus grand et de la tasser ensuite dans le moule à étage. Je n'ai pas pu le faire faute de moule adéquat, mais je vais investir en effet dans un autre moule, car en effet ma génoise était un peu petite après cuisson.

Mon gâteau avait 5 couches : une base croquante caramel chocolat, une couche cheesecake vanille, une pannacotta banane - rhum, une génoise chocolat noir, et une couche banane - dulce de leche. La réalisation s'est étalée sur deux jours, sans compter le jour de finition et service, et comme le dit Eryn, c'est tout à fait faisable !


Jour 1 : réalisation de la base et de la couche cheesecake (36 heures avant dégustation)

Pour la base chocolat caramel croquante :

- 50g de beurre salé,
- 50g de chocolat noir Valrhona,
- 3 cuillérées à café de crème de salidou (ou de sauce caramel fleur de sel),
- 1 cuillérée à soupe de pralin,
- 3 cuillérées à soupe de gaufrettes ou de gavottes émiettées.


Préparez un bain-marie (pour moi, avec deux casseroles). Dans la petite casserole, mettez le beurre salé et le chocolat à fondre, remplissez l'autre casserole d'eau et mettez le tout à bouillir. Lorsque chocolat et beurre sont fondus, ajoutez la crème de salidou (ou sauce caramel) et mélangez bien. Hors du feu, ajoutez le pralin et les gaufrettes émiettées qui ajouteront du croquant.


Chemisez votre moule à charnière de papier sulfurisé et tassez dedans votre préparation.


Pour le cheesecake vanille

- 300g de Philadelphia cream cheese (soit une boîte et demie),
- 3 petits suisses (soit environ 90g)
- un tiers de boîte de mascarpone (soit 80g),
- 50g de sucre,
- deux oeufs,
- une gousse de vanille.


Préchauffez votre four thermostat 160°C.

Dans un cul de poule, battez ensemble les fromages (soit environ 500g). Si vous ne trouvez pas de Phuladelphia, remplacez par du Kiri ou du fromage à tartiner équivalent Leader Price (selon Loukoum, le plus proche du Philadelphia).

Ajoutez le sucre, battez bien, puis chaque oeuf l'un après l'autre, en battant bien entre pour hologénéiser la préparation. Avec un couteau, fendez proprement la gousse de vanille, collectez les graines noires, et mélangez bien à la préparation fromagère l'ensemble des graines de la gousse. Il faut une vanille de très bonne qualité, style vanille bourbon de la Réunion.


Versez la préparation dans le moule sur la couche croquante, enfournez le tout pour une heure. Au bout de l'heure, éteignez le four et laissez le cheesecake entièrement refroidir dedans. Quand le cheesecake est refroidi, réfrigérez-le.


Jour 2 : préparation de la confiture de lait, de la pannacotta de banane et de la génoise chocolat.

Préparation de la dulce de leche (confiture de lait)

- une boîte moyenne de lait concentré sucré (400g),
- deux heures de temps devant soi.


Remplissez une casserole d'eau. Immergez-y la boîte hermétique. Mettez le tout à bouillir. Quand l'ébullition est atteinte, mettez un couvercle et baissez le feu jusqu'à ce qu'il n'y ait plus qu'un tout petit bouillon. Laissez ainsi chauffer pendant deux heures. A la fin de ce temps, enlevez l'eau chaude, versez de l'eau froide. Ne touchez pas à la boîte et laissez-la refroidir complètement jusqu'au lendemain.


Pour la panna cotta de banane

- deux bananes,
- 2 cuillérées à soupe de sucre,
- 1 cuillérée à soupe de rhum,
- le jus d'un citron jaune,
- 20cl de crème fleurette,
- 3 feuilles de gélatine.


Dans une casserole, écrasez les bananes avec le jus de citron (pour éviter qu'elle noircisse) et le sucre. Ajoutez la crème, mélangez bien et mettez le tout à chauffer à feu moyen. Ajoutez le rhum quand l'ensemble chauffre bien.

Pendant ce temps, faites tremper les feuilles de gélatine dans un bol d'eau très froide. Essorez-les, puis incorporez-les à la crème de banane bien chaude, hors du feu, l'une après l'autre, en mélangeant bien. Laissez refroidir un peu, sans laisser prendre, puis quand la préparation est tiède, versez-là sur la couche cheesecake, et remettez le tout au frigo.


Pour la génoise au chocolat extra-forte

- 2 oeufs,
- 50g de cacao dégraissé en poudre,
- 30g de sucre,
- 10g de maïzena.

Préchauffez votre four à 180°C.

Séparez les blancs des jaunes. Battez les jaunes avec le sucre jusqu'à ce qu'ils blanchissent. Ajoutez le cacao, mélangez bien, puis la maïzena, et mélangez encore.

Battez les blancs en neige très ferme. Incorporez un tiers des blancs à la préparation chocolatée en mélangeant fermement, puis le reste des blancs très doucement, pour ne pas les casser.

Prenez un moule avec un diamètre d'environ 2 cm supérieur au moule que vous avez utilisé jusque là. Tapissez-le de papier sulfurisé. Versez la préparation de la génoise, et enfournez pour 15 minutes.

Quand la génoise est encore tiède, démoulez-là, et tassez-là à l'endroit sur la couche de panna cotta à la banane. Remettez le tout au réfrigérateur.


Jour 3 : finition et dégustation.


Sortez le gâteau une demi-heure avant le service. Au moment de servir, ouvrez la boîte de confiture de lait, et tartinez-en généreusement la génoise chocolatée. Epluchez deux bananes, et découpez des rondelles que vous placerez dessus. Citronnez légèrement pour éviter leur noircissement.

Mon gâteau n'était pas très présentable, car j'ai d'abord mis les bananes, et ensuite voulu les recouvrir de confiture de lait, mais sa texture n'est pas assez fluide pour cela. Ne commettez donc pas la même erreur que moi !

Enrhumée je n'ai pas trop pu en profiter moi-même, mais un convive mâle m'a demandé la recette, et deux en ont repris (heureusement, pas plus, cela n'aurait pas été possible car il n'en restait pas assez) donc j'imagine que bien que très consistant l'ensemble était plutôt bon.

Je ne peux donc en tout cas que vous inciter à vous lancer vous aussi dans une de ces créations !

samedi 7 février 2009

Pour changer de la complète, deux garnitures de galette de sarrasin




Lundi dernier, c'était la Chandeleur. Un bon prétexte pour les deux gourmands que nous sommes, de faire un bon repas de crêpes. Pour les sucrées, j'ai pris la recette traditionnelle de mon Ginette Matthiot, et aligné sur la table miel du Morvan*, pâte chocolat-noisette bio, pâte de chocolat noir de chez Le Pain Quotidien, confitures maison (prune, melon, kiwi, agrumes) de ma grand-mère, de sa voisine Colette, de ma copine Céline.

Pour le salé, j'avais acheté à mon supermarché bio le midi même des galettes de sarrasin (quand on a un travail prenant, on ne peut pas tout faire maison chez soi le soir), et préparé les deux garnitures suivantes, qui changent de la trilogie oeuf - jambon - fromage. On a adoré, surtout la première. J'avais choisi des toutes petites galettes, de la taille d'une assiette à dessert, afin de pouvoir varier les garnitures.

* ce miel est fabriqué par des amis apiculteurs, il est bio, absolument divin, et gagne chaque année des médailles au concours général agricole. Si vous allez au Salon de l'Agriculture, ne manquez pas de leur rendre visite et de découvrir leurs miels, mais aussi leurs pain d'épices et biscuits !

Pour deux crêpes à la compotée de tomate et poivron :

- la moitié d'une boîte moyenne de tomates au jus,
- une poignée de lanières de poivrons surgelées (ou un poivron coupé en lanières),
-un gros oignon,
- trois cuillérées à soupe de vinaigre balsamique,
- deux cuillérées à soupe d'huile d'olive,
- une gousse d'ail,
- deux oeufs,
- de l'origan séché,
- du fromage râpé,
- sel et poivre.

Dans une poêle, mettez à suer dans l'huile d'olive l'oignon émincé et la gousse d'ail hachée. Quand l'oignon devient translucide, ajoutez les lamelles de poivron, puis les tomates au jus avec une partie du jus. Remuez, En écrasant les tomates dans la préparation de façon qu'elle soit homogène. Ajouter l'origan, remuez, puis le vinaigre balsamique. Laissez compoter un peu. Salez et poivrez à votre goût.

Tassez cette préparation d'un côté de la poêle pour faire frire les oeufs au plat de l'autre.

Quand les oeufs sont prêts, placez dans votre crêpière les deux galettes de sarrasin. Garnissez une moitié de chacune avec la compotée, ajoutez du fromage râpé dessus, l'oeuf au plat, et refermez. Faites chauffez à feu doux jusqu'au moment de servir.


Pour deux crêpes chèvre, roquette et noix :

- la moitié d'un chèvre frais de taille petite à moyenne,
- une grosse poignée de roquette fraîche,
- trois cuillérées à soupe de crème fraîche,
- une poignée de cerneaux de noix,
- sel et poivre.

Dans une casserole, faites chauffer la crème fraîche. Emiettez-y le chèvre et mélangez vivement pour obtenir une préparation homogène.

Lavez et séchez bien la roquette. Ajoutez-là à la préparation à base de chèvre, puis les cerneaux de noix. Salez et poivrez à votre goût.

Quand la préparation a perdu son côté liquide et est crémeuse, garnissez une moitié de galette avec, puis refermez. Faites chauffez à feu doux jusqu'au moment de servir.


Dans une assiette, servez les deux crêpes et une belle salade avec. Bonne dégustation !